Introduction

Les Gorges de la Nesque forment le grand canyon sous le Mont Ventoux. Moins connues que le Verdon, elles sont cependant bien plus facilement accessibles. Nous les explorons ici en VTT. Bien sûr, il est impossible de rouler au fond des gorges. Bien que le lit soit le plus souvent à sec, les gours et les marches du fond nous obligent à prendre un des rares chemins sur le versant sud. C'est en face du versant avec la route des gorges entre Villes-sur-Auzon et Monieux.

Le tracée suivi à l'aller est balisée en tour de VTT rouge, donc difficile. Il s'agit d'une portion d'un grand tour du Mont Ventoux qui n'est plus documenté. Le tracé décrit ici totalise 12 points sur l'échelle pour la labellisation et il a plusieurs portions sont définitivement pas roulables. Le plus souvent c'est dû aux grosses pierres qui couvrent le chemin. C'est donc un tour très sportif. La récompense est une vue unique du Rocher du Cire et la route au sud de gorges qui est en descente sur la presque totalité de huit kilomètres.

Les faits

16,7 km distance totale

2 h 30 min durée de mouvement

390 m dénivelé totalisé

orientation facile

balisage 90% du tracé

50% petites routes calmes goudronnées

25% sentiers de difficulté moyenne

15% routes forestières

5% sentiers faciles

<5% sans chemin

dangers Inondations le long de la rivière

enfants non

utile équipement pique-nique

indispensable VTT semi-rigide, casque, eau

Coordonnées GPS WGS84 des points de départ et d'arrivée 44.056946,5.35798

Téléchargements

Transports en commun

Monieux est le point de départ. Il n'est pas joignable en transports en commun. La ville la plus proche et joignable est Sault plus loin au nord. Voir Zou! pour les rares correspondances. L'approche à vélo décrite ci-dessous est longue de 7 kilomètres et principalement en descente.

Sortir de la ville de Sault et prendre d'abord vers Monieux et Carpentras pour partir vers l'ouest au sud sous la ville. Passer la station à carburants et prendre 50 mètres plus loin à gauche. 400 mètres plus loin, on prend à droite et on passe tout droit le croisement suivant. Suivre cette Route de la Saulce en ligne droite tout comme sur la Route du Grand Vallat. Prendre à gauche en arrivant sur un croisement en T. Serrer fort à droite 350 mètres plus loin. Sur la plus grande route plus loin à gauche en suivant le fléchage vers le Plan d'eau, pareil à gauche sous le village. On arrive ainsi au nord-ouest du lac. Continuer tout droit, passer la buvette. La route tourne à gauche, puis l'accès au Gorges de la Nesque est tout de suite à droite.

Accès en voiture

Monieux se trouve entre le Mont Ventoux et le Luberon. Toutes les routes d'approche sont longues mais belles.

En venant du sud, viser Cavaillon, ensuite Gordes ou Apt, puis monter vers Lioux et continuer sur la D943. Prendre plus loin vers Monieux à gauche et peu de temps vers le Plan d'eau de Monieux à droite. On descend la D96 en lacets. Arrivé dans la plaine, on prend la première à gauche vers le Plan d'eau.

En venant de l'ouest et du reste du Vaucluse, rejoindre et contourner Carpentras, puis suivre les directions vers Mazan et Villes-sur-Auzon. En sortant du dernier village, prendre à droite vers Monieux et les Gorges de la Nesque. On suit alors la rive nord avec plusieurs points de vue dans les gorges et sur le versant sud que nous parcourrons en VTT. Après les gorges, la route passe sous le village de Monieux. Prendre la route qui descend à droite pour passer le pont sur la Nesque. Nous sommes sur la route D96 vers Méthamis. Elle suit plus loin un tracé assez rectiligne. Prendre ici la première et la seule route à droite. Elle mène vers le Plan d'eau.

De la Vallée de la Durance, remonter la Vallée du Jabron vers Séderon. Prendre au Col de la Pigière vers le Revest du Bion, puis vers Sault. Ici, suivre le fléchage vers Carpentras et Monieux. Avant ce village, prendre la route en descente vers Méthamis pour passer le pont sur la Nesque. Nous sommes sur la route D96 de Méthamis. Elle suit plus loin un tracé assez rectiligne. Prendre ici la première et la seule route à droite qui mène aussi vers le Plan d'eau.

Parkings utiles

On arrive dans tous les cas à l'est du Lac de Monieux. Laisser le véhicule directement au premier croisement de la route qui fait le tour du lac.

Conseils

Il est inévitable de pousser le vélo à plusieurs reprises et c'est la majorité du temps en montée sur des gros gravats. Il ne faut pas porter le vélo cependant. Les parties roulantes dans les gorges se trouvent logiquement sur les portions plates, sur les pistes forestières et sur les routes en fin de tour.

L'accès au site sous le rocher du Cire passe par la piste du Domaine de Cassoulen. Ce sont des terrains privés, mais l'accès est autorisé, aussi quand le portail est fermée. Il faut cependant rester sur la piste en ligne droite sans descendre vers la droite. En cas de présence de clôtures électriques récentes, il se peut que des troupeaux de moutons y soient gardés par des chiens. Voir Information sur les chiens de protection des troupeaux pour savoir comment se comporter dans ces cas.

Toute la région est une zone à fort risque d'incendie de forêt. En période estivale, mais aussi en dehors de celle-ci par sécheresse ou vents forts, l'accès aux massifs forestiers est réglementé. Ainsi des routes peuvent être interdites à la circulation et/ou des sentiers interdits aux randonneurs. Information actuelles: Carte d'accès aux massifs forestiers du Vaucluse. La carte montre les couleurs vert, jaune, orange et rouge qui correspondent à des niveaux de danger.

Les sections

1. Hautes Gorges de la Nesque et le Point de vue de la Peissonnière
2. Le versant sud des gorges et le Point de vue de Saume Morte
3. Montée pénible vers le Hameau de Sicade
4. Avancée sous le Rocher du Cire
5. Citernes anciennes et retour par la route vers le Lac de Monieux

Section 1: Hautes Gorges de la Nesque

➙ 2,1 km ... 25 min ➚ 77 m ➘ 30 m ↝ facile

   ↙ Couleurs des tronçons comme la cotation VTT mais sans la durée.

15% petites routes calmes goudronnées, balisage rare

25% sentiers faciles, avec balisage
   ↖ passages potentiellement boueux

25% sentiers de difficulté moyenne, avec balisage
   ↖ gravier grossier

<5% sentiers de difficulté moyenne, avec balisage
   ↖ passages trop pentus et à porter

5% sentiers de difficulté moyenne, avec balisage

<5% sentiers de difficulté moyenne, avec balisage
   ↖ passages trop pentus et à porter

25% sentiers de difficulté moyenne, avec balisage

5% sentiers faciles, sans balisage

<5% sentiers de difficulté moyenne, sans balisage
   ↖ laisser le vélo et explorer à pied

On rejoint dans tous les cas la partie sud-ouest du plan d'eau. La photo montre l'accès en venant de l'est. Ici passe la Nesque du lac dans les gorges.

On arrive très vite au bord de la Nesque qui coule ici paisiblement au printemps. Par temps d'orage, on ne passe pas ici et en été, la partie en aval du lac est en général complètement à sec. Les petits graviers sont ici encore agréables pour rouler.

La photo est prise le soir. Le matin, il n'y a pas de soleil sur les parois rocheuses ici.

Plus loin, on remonte un peu à gauche. Le chemin est formé par du gravier fin très bien roulant. Notre route est bordée de haies rectilignes et hautes, comme si elles étaient coupées régulièrement. On roule comme dans un parc dans l'esprit Renaissance.

Ce sympathique chemin nous ramène encore une dernière fois vers l'eau. Le vallon est ici assez large et suivant les crues précédentes, l'eau peut aussi passer ailleurs.

Peu après, on franchit le Vallon de Peissonnier, c'est une petite ouverture sur la gauche. C'est le point le plus bas du tour avec 618 mètres.

On ne s'en rendrait pas compte si le chemin ne changeait pas brusquement. Nous commençons une première montée et elle donne le ton pour le reste du tour hors pistes forestières et routes: une roche-mère friable couverte de gravats grossiers. On peut y rouler à condition d'éviter les grosses pierres et les bandes rocheuses dures.

Ces gravats peuvent être très différents suivant les saisons dans les parties forestières comme celle-ci. Les sangliers retournent terre et pierres et le chemin peut alors être couvert de plusieurs dizaines de centimètres de gravats impossibles à franchir à vélo. En avril 2024, on passait parce qu'une fine sente était roulable.

Par moments, on tombe sur des traverses en roche dure. Elles sont souvent plus pentues que le reste du chemin. Il faut en général descendre du VTT car on ne peut que rarement prendre de l'élan et surtout on ne voit pas ce qui suit.

La Font de Jean est une résurgence d'une source qui jaillit plus haut. Les terres plus haut sont agricoles, cette eau n'est donc pas potable.

Peu après suit cette montée roulable en théorie seulement. On ne repart plus quand on perd l'élan.

Ensuite, le chemin redevient plat pour passer le poteau indicateur Font de Jean. Plus loin, on amorce une descente assez agréable pour franchir un autre vallon latéral. On le reconnaît surtout aux arbres plus grands.

Le chemin fait d'abord un virage vers la droite, ici suivent immédiatement des parties de roche dure qui cassent forcément la cadence précédente. Quand le chemin tourne de nouveau à gauche, nous bifurquons vers la droite en dépit des pierres posées au sol.

On arrive sur un grand pré traversé par un sentier que nous suivons. Il nous ramène dans une forêt basse et on arrive dans un terrain karstique peu propice aux roues de vélo. Il vaut mieux descendre du VTT et continuer à pied quand on passe un amas de pierres qui datent du temps où l'on en débarrassait les maigres champs à la main.

Quand le terrain commence à descendre, on prend à droite pour arriver sur un point avec une vue dégagée. On voit alors une grande partie des hautes Gorges de la Nesque.

Sous la falaise à la droite se trouve la chapelle St. Michel.

Section 2: Saume Morte

➙ 1,8 km ... 25 min ➚ 85 m ➘ 70 m ↝ facile

   ↙ Couleurs des tronçons comme la cotation VTT mais sans la durée.

5% sentiers de difficulté moyenne, sans balisage
   ↖ laisser le vélo et explorer à pied

5% sentiers faciles, sans balisage

20% sentiers de difficulté moyenne, balisage aléatoire

40% sentiers de difficulté moyenne, avec balisage

15% sentiers de difficulté moyenne, avec balisage
   ↖ gravier grossier

10% sentiers de difficulté moyenne, avec balisage

5% sentiers de difficulté moyenne, avec balisage
   ↖ passages trop pentus et à porter

<5% sentiers faciles, sans balisage
   ↖ laisser le vélo et explorer à pied

Nous ressortons du pré et on continue à droite. Souvenons-nous, juste avant, nous avons traversé un vallon. Cela remonte logiquement par la suite. On roule au pas, juste assez vite pour ne pas tomber, mais pour pouvoir négocier chaque quart de tour de roue entre pierres et racines.

Peu après, le chemin fait des courts lacets et il y a plusieurs sentes parallèles. C'est au choix. Les variantes à gauche sont plus rocheuses, on ne peut pas bien y rouler, celles à droite sont plus embroussaillées. On finit par arriver sur une sorte de crête de 732 mètres de hauteur.

La descente qui suit est un peu meilleure, on passe cependant aussi des zones difficiles et il y a quand même des traverses rocheuses dangereuses. Les parties plates sont presque lisses.

Après la crête, on arrive dans une zone plus large couverte d'une forêt clairsemée. On passe le poteau indicateur Peisse. Ici se trouve une des rares possibilités de croiser les Gorges de la Nesque. En bas, on passe aussi à la Chapelle St. Michel construite sous une paroi en surplomb. La descente est possible en VTT, mais la remontée en face est très difficile en portant le vélo.

Nous continuons donc tout droit. Le repos n'est que de courte durée, la descente suivante est pénible comme les parties pentues précédentes. Il y a quelques rochers qui nécessitent de poser le pied par terre. Les passages sont étroits et les buissons latéraux durs, on ne peut donc pas librement choisir sa trajectoire.

Peu avant le Vallat de Peisse, on peut rouler un peu plus vite car la pente est plus douce et les gravats sont un peu mieux répartis. Nous sommes à 706 mètres dans ce creux.

La remontée commence douce en suivant le versant vers la droite. Mais plus haut, la roche dure réapparaît, on perd de l'élan et on finit par mettre pied à terre et à pousser si on ne veut pas casser le vélo et son dos.

On peut remonter en selle lorsque l'on arrive au-dessus d'un champ de lavande. Il y a ici un semblant de chemin agricole à suivre, mais on n'y roule que très mal.

Ce champ ouvert nous permet cependant de voir notre but à gauche: le Rocher du Cire. Au centre prône le Mont Ventoux et à droite se trouvent les baumes de la rive gauche de la Nesque.

Une piste monte vers la gauche, mais nous descendons à droite pour longer le champ. Le chemin est ici presque imperceptible, mais des balises indiquent la direction à prendre. Au début, cela roule bien.

Après le champ, on prend le sentier à droite. Une nouvelle descente commence entre des cèdres. D'abord douce, puis un peu plus méchante. On peut rouler, mais il faut baisser la selle si elle est encore en position haute.

Il y a aussi quelques marches rocheuses ou le VTTiste sage pousse sa bicyclette. Pour finir, la pente devient trop raide pour rouler.

Quand la vue s'ouvre sur un vallon latéral, on arrive à une bifurcation. La sente à droite ne mène qu'à un mirador de chasse, mais de plus bas, la vue est encore meilleure. Laissons le VTT à l'intersection.

Nous voyons pour la première fois dans la partie la plus profonde des Gorges de la Nesque avec le Rocher du Cire à gauche. Aussi voit-on de manière longitudinale dans ce canyon. On peut avoir la vue dans l'autre direction de la D942 Route des Gorges de la Nesque sur la rive gauche, mais on y est plus bas et on ne voit pas le Mont Ventoux en même temps.

En regardant à gauche, on voit dans le vallon du Vallat de Saume Morte. Nous voyons vers des versants que nous longerons plus tard sur des pistes forestières plus aisées.

Revenons vers le chemin et vers le VTT laissé au croisement.

Section 3: Hameau de Sicade

➙ 1,2 km ... 25 min ➚ 100 m ➘ 50 m ↝ facile

   ↙ Couleurs des tronçons comme la cotation VTT mais sans la durée.

10% sentiers de difficulté moyenne, avec balisage

10% sentiers de difficulté moyenne, avec balisage
   ↖ passages trop pentus et à porter

15% sentiers de difficulté moyenne, avec balisage

5% sentiers de difficulté moyenne, avec balisage
   ↖ passages trop pentus et à porter

10% sentiers de difficulté moyenne, avec balisage

20% sentiers de difficulté moyenne, avec balisage
   ↖ passages trop pentus et à porter

5% sentiers de difficulté moyenne, avec balisage

15% sentiers de difficulté moyenne, avec balisage
   ↖ passages trop pentus et à porter

20% sentiers de difficulté moyenne, avec balisage

On peut remonter en selle pour quelques mètres roulables, mais on arrive très vite à des hautes marches rocheuses où il faut descendre du vélo. Il n'est pas toujours aisé de marcher à côté de son vélo.

Nous sommes ici dans la partie la plus pentue du tour. Ce type de passage se répète plusieurs fois lors de cette descente. Le chemin reste très étroit et quand on peut rouler, il faut faire attention aux arbres très proches de notre passage.

Le Vallon de Malaval est une autre possibilité de descendre à droite dans les gorges. Nous continuons cependant tout droit et il faut très vite pousser le vélo. La pente est simplement trop grande et les marches sont trop hautes.

Cela redescend assez vite, on peut remonter en selle, mais ça secoue beaucoup.

Nous changeons ici dans le Vallat de Saume Morte et on remonte cette vallée vers la gauche. On est d'abord dans un passage très sombre. Les arbres sont couvert de mousses épaisses.

On remonte finalement de nouveau sur un terrain difficilement roulable. On sort vers un pré à côté duquel on roule un peu mieux. Deux lacets suivent, mais on butte de nouveau sur un terrain très pentu et escarpé. Les parties roulables sont ici trop courtes pour remonter en selle.

Nous arrivons ainsi sur d'anciens près où l'on peut de nouveau rouler. Le tracés est aussi un peu en descente ici.

On arrive de nouveau dans le vallon sec du Vallat de Saume Morte, le chemin tourne à droite et ici se présente la dernière montée notoire dans toute sa splendeur repoussante. Cela monte droit sur un terrain rocheux très irrégulier. Ce serait aussi très exigeant en descente. Il faut donc pousser. Voilà un entraînement pour les bras aussi.

On suit des lignes électriques et téléphoniques. On peut de nouveau tenter de rouler quand on est près de ces poteaux et le long d'un grillage. Il faut cependant beaucoup de bonne volonté.

Les lignes mènent sous un hameau dans lequel nous ne pouvons pas pénétrer.

On voit cependant l'ancienne chapelle du hameau. Uniquement la façade principale est encore en assez bonne forme parce que l'on y a employé des pierres taillées.

Section 4: Rocher du Cire

➙ 1,2 km ... 20 min ➚ 50 m ➘ 10 m ↝ moyenne

   ↙ Couleurs des tronçons comme la cotation VTT mais sans la durée.

35% sentiers faciles, avec balisage

15% routes forestières, avec balisage

35% routes forestières, sans balisage

15% sans chemin, sans balisage
   ↖ laisser le vélo et explorer à pied

On tourne devant la chapelle à droite. Le chemin est plus plat et on y roulerait assez bien si des pierres ne se trouvaient pas souvent au centre du chemin. Plus loin, ce chemin remonte assez pour faire transpirer. On est ici souvent au soleil. Plus la pente augmente, plus le sol devient irrégulier.

Mais on arrive assez vite sur une piste forestière où nous prenons à droite. Les roues roulent sans bruit sur le sable fin, quel changement! Cela continue à monter, mais c'est autrement plus facile sur cette piste qui amène dans l'autre sens par le haut dans le Hameau de Sicaude.

Nous continuons tout droit dans le lacet de la piste qui suit. Un panneau indique la propriété privée du Domaine de Cassoulen (Cassoulin sur la carte IGN), l'accès au point de vue est cependant possible. Voir aussi les remarques sous Conseils.

Cette piste forestière est d'abord en légère descente, puis plate. On continue tout droit sur une piste moins empruntée quand la piste principale descend à droite. On y roule encore très bien, il faut juste éviter les pierres éparses.

Cinquante mètres après la dernière bifurcation, il faut remonter d'une dizaine de mètres vers la gauche. Cela reprend ensuite aussi agréablement qu'avant, la montée est maintenant légère.

En passant des ruches d'abeilles, la piste se transforme en sente et commence à tourner légèrement vers la gauche. On voit alors déjà les baumes du Rocher du Cire à travers les branches des buissons.

Il vaut mieux laisser le VTT et continuer à pied quand le sentier commence à descendre. En quelques pas, nous serons directement dans la paroi du Rocher du Cire!

On arrive sur une sorte de placette. À gauche on avance sous la paroi, à droite on descend vers un rocher formant un belvédère naturel.

Commençons d'abord à gauche. Il y a un seul passage un peu délicat au début qui passe au-dessus du vide, mais par la suite, on marche sur un rebord très large au milieu de la paroi du Rocher du Cire. On peut y avancer sur une vingtaine de mètres.

Cette perspective est vraiment unique. Le rocher ne paraît pas si impressionnant de la route en face, ni de son sommet.

Revenons vers la petite placette et descendons vers le rocher sur lequel on peut lire Fin de Sentier. On peut passer à gauche pour mieux voir par-dessus. On a maintenant un peu de recul pour mieux voir le Rocher du Cire.

Tout droit, on voit les tunnels et les belvédères aménagés le long de la Route des Gorges de la Nesque. De tous ces endroits en face, on a toujours le soleil dans les yeux. Ici nous sommes mieux placés, nous voyons jusqu'au fond des gorges et surtout, nous sommes seuls.

Section 5: Citernes naturelles et retour

➙ 10,4 km ... 1 h ➚ 70 m ➘ 230 m ↝ facile

   ↙ Couleurs des tronçons comme la cotation VTT mais sans la durée.

5% routes forestières, sans balisage

<5% sentiers de difficulté moyenne, sans balisage
   ↖ laisser le vélo et explorer à pied

<5% routes forestières, sans balisage

15% routes forestières, balisage aléatoire

80% petites routes calmes goudronnées, balisage rare

Nous commençons par remonter vers le VTT pour le retourner tant bien que mal entre les arbres. Ensuite, on prend le chemin retour en passant les ruches et la courte descente. On arrive alors au croisement où nous continuons tout droit comme à l'aller.

Cependant, vingt mètres après, nous nous arrêtons pour regarder sous la route. On voit alors des curieuses constructions dont une voûtée et une en forme de puits provençal couvert.

En descendant à pied, on voit d'autres formes non naturelles dans la roche comme un bassin rectangulaire ou des surfaces d'écoulement forcé des eaux de pluie vers la citerne centrale. Nous sommes ici en présence de constructions datant de la fin du 19e au début du 20e siècle comme on en trouve aussi par exemple à la Bergerie de Cabrone.

Ces installations permettaient de persister sur les plateaux calcaires où les sources au régime régulier font défaut. Ce système de collecte à même le sol était sans doute uniquement utilisé pour l'abreuvement du bétail.

Nous remontons vers la piste et nous la continuons jusqu'au lacet avec la piste connue. Nous prenons cependant à droite et en montée.

La pente s'assagit un peu quand nous arrivons au poteau indicateur Chemin du Berbery. On y continue tout droit en direction sud. Sur cette ligne droite, nous franchissons la barre des 800 mètres d'altitude.

La piste principale tourne à droite pour contourner la colline Coulet de Grié à l'ouest. Nous la suivons en dépit des balises qui indiquent de continuer tout droit. Ce serait un chemin en montée aux grosses pierres que nous avons déjà assez savouré cette journée.

On passe ainsi à gauche du Mas du Coulet et la piste continue toujours en légère montée. On sent un peu la fatigue qui résulte des sections précédentes.

En peu de temps, nous arrivons sur la D5. On y continue tout droit et toujours en montée. La route contourne un grand champ de lavande et sur le point culminant se trouve la Ferme de St. Hubert. C'est aussi le point culminant de notre tour avec 832 mètres. La suite est une longue descente. Il ne reste que quelques courtes et légères remontées et elles sont toutes sur asphalte.

La route ondule en gardant une pente douce. Cela ne descend donc que très peu ou remonte même comme ici où nous avons une vue retour sur le Rocher du Cire. Il faut donc regarder à droite dès que la forêt est un peu moins dense. Le rocher est bien loin désormais!

Sur un virage de la D5 est aménagé un point de vue officiel avec table d'orientation et rappels historiques sur les valeureuses actions de la Résistance contre l'occupant allemand nazi. Une embuscade ralentit massivement l'ennemi, elle fait partie de manœuvres plus complexes rassemblés sous le nom de Combat du Séderon.

L'axe de vue sur le Rocher du Cire et sur les Gorges de la Nesque est très similaire à celui que nous avions du point de vue par-dessus le vallon du Vallat de Saume Morte. Bien sûr, on ne voit pas dans les gorges de ce point lointain. Cependant, on voit mieux et en entier le Mont Ventoux derrière.

Nous continuons la route vers l'est pour prendre la direction de Monieux et du Plan d'eau à gauche sur la D96.

La bifurcation des routes départementales est à 787 mètres d'altitude. La route tourne en direction nord et les virages sont plus serrés. La pente s'accentue et on voit des cyclistes routiers suer en montée.

À la Plane, la route est un peu moins pentue pour s'engager dans des lacets pour descendre dans la plaine. On prend à la première occasion à gauche pour retourner au plan d'eau.

On est vite de retour au point de départ à l'est du lac de Monieux.

Sources et informations supplémentaires

Ne partez pas sans de bonnes cartes topographiques: le tour se trouve sur la carte IGN "Mont Ventoux", échelle 1:25000, 3140ET.

Si on ne veut pas s'encombrer de cartes en papier, il est aussi possible d'utiliser des applications cartographiques. C'est d'une part l'application Géoportail de l'IGN. Elle a cependant besoin d'un accès au réseau de données et c'est parfois difficile dans les gorges ou les lieux reculés.

En alternative, on peut utiliser des applications stockant les données sur le portable directement. Elles ne sont en général pas gratuites, mais ne coûtent pas grand chose. Nous utilisons principalement OSMAnd. Il est possible d'y joindre des courbes de niveau, l'ombrage du relief, les balisages et d'autres. Il faut beaucoup de place pour stocker ces données sur le portable.

Bien sûr, il faut aussi avoir accès aux satellites pour le signal GPS pour toute application. Dans certaines gorges, ce n'est pas le cas. Il ne faut donc pas se fier à la position affichée, mais lire la carte sur le portable comme on la lirait sur le papier. La plupart des applications sont disponibles pour Android et iPhone. Les applications permettent en général d'enregistrer la trace parcourue et aussi d'afficher les fichiers GPS proposés avec chacune de nos randonnées.

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