Introduction

La Ciotat est une ville au pied oriental du Cap Canaille. La ville a un riche passé industriel et maritime. Les chantiers navals classiques sont à l'arrêt, mais toutes les grues sont encore en place parce que le site est reconverti pour la maintenance de navires de luxe.

Le cadre naturel est exceptionnel: cette partie est du Cap Canaille plonge sous forme de rochers de conglomérat appelés poudingue dans le mer. Cette géologie de base formée par l'érosion forme des collines très particulières appelés ici les Trois Secs.

Entre les Secs et la ville se trouve le Parc du Mugel, un ancien domaine agricole reconverti depuis longue date en parc botanique par divers riches propriétaires. Depuis 1982, la totalité du parc appartient à la ville et au conseil général des Bouches du Rhône.

Cette côte très spéciale s'étend plus loin au nord. Nous l'explorons ensuite. C'est d'abord un point de vue sur l'Anse de Gaméou, puis la descente vers la plage de l'Anse de Figuerolles. Pour finir, nous montons à la Chapelle Notre-Dame de la Garde. Tous ces points après le Parc du Mugel se font en aller-retour et sont malheureusement reliés par des sections sur route.

Les faits

7,5 km distance totale

3 h durée de marche

300 m dénivelé totalisé

orientation facile

balisage 70% du tracé

45% petites routes calmes goudronnées

15% sentiers de difficulté moyenne

15% parcs

10% sentiers bétonnés ou goudronnés

5% sentiers peu reconnaissables

5% sentiers faciles

5% escaliers

<5% routes départementales goudronnées

<5% routes forestières

dangers zones non sécurisées

enfants oui

utile équipement pique-nique, maillots de bain

indispensable chaussures de marche et eau

Coordonnées GPS WGS84 des points de départ et d'arrivée 43.167661,5.605668

Téléchargements

Transports en commun

Avec le TER PACA circulant entre Marseille et Toulon jusqu'à la Gare SNCF de la Ciotat. Ensuite avec les lignes 10 ou 40 de CiotaBus jusqu'à la Gare Routière en bordure de mer. De la avec le bus de la ligne 30 jusqu'à l'arrêt Le Mugel. Tickets au guichet et au distributeur automatique à la Gare Routière ou dans le bus.

Accès en voiture

La Ciotat se trouve entre Marseille et Toulon. La sortie d'autoroute coïncide avec la gare de péage. On suit d'abord la Ciotat Centre, puis le fléchage vers le Vieux Port. On contourne ainsi le centre. Attention, juste après avoir tourné avec un angle droit vers la gauche, il faut tourner à droite en direction de la Calanque du Mugel (Boulangerie Daniel au croisement). On descend ensuite vers les anciens chantiers avant de remonter vers la droite. Au croisement suivant se trouve le parking à droite.

Parkings utiles

Le parking du Mugel est payant et limité aux petits véhicules à cause d'une chicane d'accès très étroite. Si on n'arrive pas à passer la chicane, il faut retourner et prendre à gauche l'Avenue du Capitaine Marchand. Soit se garer ici au début de la rue, soit avancer vers la Calanque de Figuerolles où il y a moins de place, mais aussi moins de chicanes. Le parking y est aussi payant.

Le parking indiqué à l'accès à la Chapelle Notre-Dame de la Garde est minuscule, il ne faut pas espérer y trouver de la place sauf hors saison.

Conseils

Le parc est ouvert de 8 à 20 heures d'avril à septembre et de 9 à 18 heures d'octobre à mars. Attention: le parc est fermé par fort vent et c'est assez fréquent en automne et en hiver. Il s'agit d'une balade facile sans aucune difficulté dans un parc public. Le parc est entièrement clôturé, il n'est pas possible d'en sortir en direction de l'Anse de Figuerolles. La colline massive formant le cap atteint une hauteur de 155 mètres.

L'accès au point de vue sur l'Anse de Gaméou est sans indication ni sécurité. C'est une partie restée sauvage de la côte.

À cause de l'érosion, il n'est plus possible de passer sur les rochers entre Figuerolles et la Chapelle Notre-Dame de la Garde. Pour cette raison, nous devons faire un détour par les routes.

Les marchés de la Ciotat ont surtout ouvert les week-ends.

Toute la région est une zone à fort risque d'incendie de forêt. En période estivale, mais aussi en dehors de celle-ci par sécheresse ou vents forts, l'accès aux massifs forestiers est réglementé. Ainsi des routes peuvent être interdites à la circulation et/ou des sentiers interdits aux randonneurs. Information actuelles: Carte d'accès aux massifs forestiers et espaces exposés dans les Bouches-du-Rhône. La carte montre les couleurs vert, jaune, orange et rouge qui correspondent à des niveaux de danger.

Les sections

1. Parc du Mugel - Terrasse de Mugel
2. Terrasse de Mugel - la Bastide - sortie du Parc du Mugel
3. Point de vue sur l'Anse de Gaméo et descente à l'Anse de Figuerolles
4. Chapelle Notre-Dame de la Garde et son point de vue au-dessus

Section 1: Anse du Sec - Terrasse de Mugel

➙ 1,4 km ... 35 min ➚ 115 m ➘ 55 m ↝ facile

30% petites routes calmes goudronnées, avec balisage

10% routes forestières, balisage rare

20% sentiers faciles, balisage rare

25% sentiers peu reconnaissables, sans balisage

20% parcs, balisage rare

Nous partons du parking ou de l'arrêt de bus en montant la route marqué en sens interdit et on tourne ensuite à gauche.

La route descend directement à la Calanque du Grand Mugel. On trouve ici un restaurant avec terrasse sur la plage.

Nous restons sur cette route qui passe en digue à l'arrière de la plage pour rejoindre un cap rocheux où se trouve l'unique portail d'accès public au Parc du Mugel. Les heures d'ouverture sont données en haut de la page.

Le parc, d'une surface d'environ 16 hectares, est adossé au Bec de l'Aigle. Celui-ci, constitué d'une roche rosée, appelée poudingue, donne son caractère original et coloré au parc.

Désormais à l'intérieur du parc, nous restons sur la route en bord de mer et passons au-dessus de l'Anse du Petit Mugel. Cette route remonte et se termine sous la villa du Nege Froume.

Il est possible de descendre à gauche sur un sentier vers la Pointe de Nege Froume, mais c'est un cul-de-sac et le terrain est assez meuble.

Nous montons donc vers la terrasse de la villa. C'était la demeure du dernier propriétaire privé du site. La villa est barricadée et ne semble pas avoir trouvé de fonction d'utilité publique.

Au-delà, nous continuons le chemin en bord de mer jusqu'au point de vue aménagé sur l'Anse du Sec.

D'ici on a l'Île Verte en vue. Tout comme le parc du Mugel, cette île était durant la deuxième Guerre Mondiale fortifiée par les occupant allemands nazis. Des restes de blockhaus sont visibles du belvédère.

Nous revenons du belvédère sur nos pas et cherchons à monter le premier chemin à gauche. Il mène vers un bassin d'eau. Plusieurs autres réservoirs d'eau historiques jonchent le parc, ceux-ci recueillaient aussi l'eau des larges chemins dans les jardins.

On prend ici encore à gauche et nous nous dirigeons droit sur le rocher avec l'impluvium reconnaissable en forme de V. La poudingue, roche dure et imperméable, a permis de créer cet impluvium.

Les aménagements du parc depuis le 19e siècle exigent de l'eau et on recueillait ici des eaux de pluie.

Il est possible de se frayer un chemin dans les buissons et d'avancer jusqu'à l'entonnoir du muret de canalisation.

De nos jours, l'impluvium canalise toujours l'eau de pluie, mais elle n'est plus recueillie et évacuée. C'est pour cette raison qu'une végétation dense se trouve à la base de l'impluvium.

Après cet écart un peu épineux, nous revenons vers le réservoir et nous nous tenons maintenant trois fois à gauche.

Le chemin est de nouveaux mieux aménagé quand nous montons en direction de la Terrasse du Mugel. C'est la montée la plus franche de tout ce petit tour, ici monte aussi la plupart des visiteurs du parc.

Cette vallée entre le deuxième et le troisième Sec est bien sombre et même un peu fraîche. La falaise se rapproche de plus en plus en montant.

Quand on se retourne, on voit droit sur les chantiers navals de la Ciotat.

Ce chemin pavé se termine sur une petite plateforme au soleil. Elle donne sur la partie verticale des Secs où l'érosion ronge la roche par le sel et par l'humidité.

Sans cette érosion marine, les Secs seraient arrondies au sud comme ils le sont sur la partie nord.

Section 2: Bastide du Mugel

➙ 1,1 km ... 35 min ➚ 15 m ➘ 75 m ↝ facile

65% parcs, balisage rare

35% petites routes calmes goudronnées, avec balisage

Le belvédère est bien sûr un cul-de-sac, on peut qu'en redescendre dans le vallon sombre.

Il est possible se sortir du chemin vers la droite et de passer sur un sentier sous la falaise. On marche sur la poudingue décomposée. Plus bas, il faut passer quelques buissons pour retourner sur le sentier aménagé.

Arrivés aux croisement par où nous sommes venus de l'impluvium, nous prenons maintenant à gauche. On passe près d'une cabane en pierre avant de remonter légèrement vers la terrasse de la Bastide.

Ce bâtiment respire le début du 20e siècle. Aujourd'hui y siège une association de la protection de l'environnement.

Sous la Bastide se trouve la partie aménagé du jardin du parc. On peut descendre à droite ou à gauche de la terrasse. Divers chemins sillonnent ce jardin à la française assez sauvage.

Nous conseillons de descendre dans le creux du vallon qui se termine en bas sous la forme de l'Anse du Petit Mugel. Dans le cadre forestier, on reconnaît quelques autres installations anciennes pour la maintenance des jardins. Dans un creux pousse du bambou aux tiges très fines.

Dès que nous sommes revenus à l'Anse du Petit Mugel, nous pouvons reprendre le chemin du retour par l'Anse du Grand Mugel que nous connaissons déjà.

On continue la rue tout droit sans tourner vers le parking pour continuer sur la section 3.

Section 3: Anse Gaméou & Figuerolles

➙ 1,9 km ... 45 min ➚ 70 m ➘ 55 m ↝ moyenne

30% petites routes calmes goudronnées, balisage rare

40% sentiers de difficulté moyenne, sans balisage

10% routes départementales goudronnées, balisage rare

5% escaliers, balisage rare

10% sentiers de difficulté moyenne, sans balisage

5% escaliers, balisage rare

En remontant des anses sous le parc, nous continuons tout droit dans l'Avenue du Mugel. Nous sommes en légère montée sur cette route.

On passe ici l'école primaire.

Nous tournons à gauche à la première route sans barrière, c'est l'Avenue des Myrtilles. Elle est en légère descente et fait des légers virages.

À l'intersection suivante, nous continuons tout droit.

C'est un cul-de-sac qui se termine par un accès à une dernière maison, mais à gauche est un passage fermé par une chaîne. Nous y passons et nous montons sur un sentier non balisé.

Après une courte montée, nous voyons les Trois Secs sous un angle nouveau.

Au point le plus haut, plusieurs sentes partent dans diverses directions, mais toutes aboutissent à des grillages. On peut cependant avancer en légère descente, on tourne un peu à gauche pour arriver au bord de la falaise. À gauche se trouve un impressionnant surplomb.

La poudingue, cette roche qui paraît si rafistolée, forme ici un mur haut de plus de 100 mètres. Les galets qui semblent se détacher à tout moment tiennent cependant très bien dans la paroi.

La vue verticale est possible en se couchant sur le sol, attention aux coups de vents. Même sans vertige, la tête tourne forcément.

Une petite sente avance vers la droite. On peut y avoir une bonne vue sur l'Anse de Gaméou avec le Trou du Diable à droite.

L'Anse de Figuerolles est la baie juste derrière. Plus loin, on distingue la Chapelle ND de la Garde et le Sémaphore du Cap Canaille.

Il n'est pas possible d'avancer vers le nord sans aboutir sur des terrains privés ou dans l'abîme. Nous revenons par le même chemin à la dernière intersection et nous tournons tout de suite à gauche dans l'Avenue des Falaises.

Après une cinquantaine de mètres, nous pouvons déjà descendre vers l'Anse de Figuerolles. Une rampe en béton et un escalier descendent vers le site bien aimé par les locaux.

Figuerolles est une petite calanque très encaissée dans les mêmes roches que le Parc du Mugel. On approche ici facilement l'eau bleue et turquoise.

Son nom désigne la culture de figuiers en provençal.

La plage est bien sûr formé de galets issus de l'érosion de la poudingue. Cette érosion forme aussi le rocher emblématique, le Rocher du Capucin, appelé aussi Tête de Chien.

On peut avancer sur une bande rocheuse vers une sorte de débarcadère à gauche de la calanque.

Comme précédemment, on serait tenté de passer par les rochers en direction de la Chapelle Notre Dame de la Garde. C'était possible pendant longtemps en grimpant derrière les baraquements au fond de la plage. Mais des éboulements et le danger de chutes de pierres font que ce passage officieux et maintenant barricadé et officiellement interdit.

Il ne nous reste donc plus qu'à remonter vers le parking en haut de la calanque.

Section 4: Chapelle Notre-Dame de la Garde

➙ 3,1 km ... 1 h ➚ 100 m ➘ 115 m ↝ facile

25% petites routes calmes goudronnées, balisage rare

10% sentiers bétonnés ou goudronnés, balisage rare

10% sentiers de difficulté moyenne, sans balisage

10% sentiers bétonnés ou goudronnés, balisage rare

25% petites routes calmes goudronnées, sans balisage

5% parcs, sans balisage

15% petites routes calmes goudronnées, balisage rare

En remontant de la Calanque de Figuerolles, nous tournons à gauche et nous avançons maintenant en ligne droite dans l'Avenue de Figuerolles.

L'artère s'élargit et nous prenons la première route à gauche. C'est le Chemin de Notre Dame de la Garde, un panneau indique aussi cette direction.

C'est une montée un peu pénible le long d'une route étroite sans véritable trottoir pour nous piétons. On monte en une dizaine de minutes de trente mètres de dénivelé.

Après des légers virages et quand commence un trottoir sur la droite, nous repérons le panneau vers la chapelle sur la gauche. Nous descendons ici sur cette accès à un lotissement.

On continue sur le croisement suivant tout droit sur un chemin plus étroit et non carossable. C'est l'ancien chemin de croix qui monte à la chapelle. Quelques autres 40 mètres de dénivelé sont à gravir ici. Au début, il y a un peu d'ombre.

Plus haut, le chemin s'élargit pour former le parvis de la chapelle. À gauche se trouvent des lotissements de vacances d'un style douteux.

La Chapelle Notre-Dame de la Garde est généralement fermée, mais elle dispose d'un grand porche.

Le site offre aussi une bonne vue, c'est pourquoi une première vigie est installée ici en 1543 pour assurer une surveillance maritime contre les pirates. Plus tard, cette vigie sera déplacée plus haut, là où se trouve le sémaphore actuel.

Cette chapelle est construite au 17e siècle par la confrérie des Pénitents Bleus. Elle est dédiée aux gens de la mer. Elle est depuis le 19e siècle remplie d'ex-voto et de maquettes de navires.

Comme on ne voit pas grand chose de l'intérieur de la chapelle, on explore l'extérieur. On commence d'abord par la gauche.

En avançant ici, on voit d'abord très bien retour vers l'Anse de Figuerolles. On voit aussi que le passage ici n'est pas impossible. Mais c'est en bas à gauche que les choses se corsent.

Droit devant se trouve un curieux rocher troué. Il est possible d'avancer et de regarder au travers. Mais attention, l'abîme est juste derrière. Les rochers ne sont cependant pas glissants.

On revient ensuite vers le parvis de la chapelle, car il n'est pas possible de la contourner côté mer.

On voit à gauche un passage dans le mur. Il permet de monter sur le monticule au nord de la chapelle.

C'est ici que se trouvait la vigie et c'est aussi ici que les Allemands nazis entretenaient une batterie. Ces restes permettent aisément d'arriver au sommet sur un sentier étroit.

La vue sur le Bec de l'Aigle y est idéale. La masse de terre à gauche est l'Île Verte que nous avions vu de la côte sous le Parc du Mugel.

On voit aussi très bien sur les grues du chantier naval.

Par beau temps, il est utile de monter ici avec un bon objectif.

Au nord prône le sémaphore militaire de la Tête de l'Aigle. La vigie du 16e siècle y est délocalisée en 1794.

On peut ici étudier la géologie. La poudingue se trouve sous les couches calcaires du Cap Canaille (blanche et jaunâtre), elle est donc plus ancienne et ceci explique aussi sa solidité.

Sous le sémaphore se trouve une maison isolée au bord de la falaise. Elle a été rénovée en 2015.

Au fond, on aperçoit le doigt calcaire nommé la Grande Candelle dans les Calanques de Marseille.

La poudingue est aussi érodée à l'intérieur des terres tant qu'il y a de l'humidité qui approche de la mer.

Le monticule est devancé par une pointe qui avance dans le vide au-dessus de la falaise. Elle est assez large pour y aller, mais bien sûr, il n'y a ici aucune sécurité.

C'est un endroit idéal pour se ressourcer.

Mais il ne faut pas avoir peur du vide car la verticalité est écrasante.

Au large passent des bateau touristiques mais aussi des pêcheurs.

C'est hors saison que les lumières sont les plus belles ici. La photo est d'octobre 2015.

C'est le point le plus haut du tour, il ne nous reste plus qu'à redescendre du rocher, remonter vers le Chemin de Notre Dame de La Garde et y descendre vers le croisement.

Au croisement avec l'Avenue de Figuerolles, on tourne à droite et on prend le côté avec le trottoir. Après le grand immeuble vient une place ouverte qui sert de parking. On y tourne à gauche pour passer près du transformateur. On coupe ainsi par un parc un peu délaissée. Au bout du parc, on prend à droite et on retombe sur le croisement entre l'Avenue des Myrtilles et l'Avenue du Mugel que nous connaissons déjà.

On descend cette route pour revenir au point de départ.

En regardant par-dessus les maisons, on revoit les Trois Secs à droite.

Sources et informations supplémentaires

Ne partez pas sans de bonnes cartes topographiques: le tour se trouve sur la carte IGN "Aubagne, la Ciotat, Massif de la Sainte-Baume", échelle 1:25000, 3245ET.

Si on ne veut pas s'encombrer de cartes en papier, il est aussi possible d'utiliser des applications cartographiques. C'est d'une part l'application Géoportail de l'IGN. Elle a cependant besoin d'un accès au réseau de données et c'est parfois difficile dans les gorges ou les lieux reculés.

En alternative, on peut utiliser des applications stockant les données sur le portable directement. Elles ne sont en général pas gratuites, mais ne coûtent pas grand chose. Nous utilisons principalement OSMAnd. Il est possible d'y joindre des courbes de niveau, l'ombrage du relief, les balisages et d'autres. Il faut beaucoup de place pour stocker ces données sur le portable.

Bien sûr, il faut aussi avoir accès aux satellites pour le signal GPS pour toute application. Dans certaines gorges, ce n'est pas le cas. Il ne faut donc pas se fier à la position affichée, mais lire la carte sur le portable comme on la lirait sur le papier. La plupart des applications sont disponibles pour Android et iPhone. Les applications permettent en général d'enregistrer la trace parcourue et aussi d'afficher les fichiers GPS proposés avec chacune de nos randonnées.

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