Le Sentier du Patrimoine de St. Chamas à vélo
Beaucoup de ponts et d'aqueducs
vélo
facile
1 h 45 min
oui
oui
non
3 % de la distance
Introduction
Le Sentier du Patrimoine de St. Chamas est une boucle en principe pédestre proposée par la commune pour joindre des sites d'intérêt. Elle est cependant très longue à pied et mis à part quelques escaliers, le tour est tout à fait faisable à vélo. Cela évite des longueurs de marche, 13 kilomètres à vélo sont aisés alors que cela peut être pénible à pied. Le tour est un peu modifié pour ajouter d'autres points de vue et d'autres sites peu connus.
Bien que le pays de l'Étang de Berre soit assez plat, on a quand même du dénivelé. Ce n'est jamais très pentu longtemps. On verra une multitude de ponts: un pont ferroviaires, des passerelles, un pont médiéval et tous les arcs des divers aqueducs de la ville dont bien sûr le Pont de l'Horloge. Nous montons aussi sur la colline du Baou qui sépare les deux parties de la ville, ici se trouvent les difficultés majeures pour le vélo et le VTT, on peut cependant partout pousser les bicyclettes. Pour finir, nous revenons à la plaine au bord de l'Étang de Berre, d'abord en passant dans le quartier du Pertuis, puis on longeant l'étendue d'eau jusqu'au Lavoir des Contagieux.
Les faits
13,2 km distance totale
1 h 45 min durée de mouvement
240 m dénivelé totalisé
orientation moyenne
balisage 60% du tracé
45% petites rues en ville goudronnées
10% sentiers faciles
10% petites routes calmes goudronnées
10% routes agricoles
5% routes forestières
5% sentiers de difficulté moyenne
5% routes en ville goudronnées
<5% sentiers difficiles
<5% escaliers
<5% sentiers bétonnés ou goudronnés
<5% sentiers incluant de l'escalade
<5% routes agricoles défoncées
<5% sans chemin
dangers Inondations le long de la rivière
enfants oui, mais c'est long
utile équipement pique-nique
indispensable vélo normal mais mieux en VTT, eau
Coordonnées GPS WGS84 des points de départ et d'arrivée 43.536629968658154,5.034382684703156
Transports en commun
On peut bien rejoindre St. Chamas en train, beaucoup de correspondances se trouvent sous TER PACA sur la ligne entre Marseille et Miramas. On sort de la gare vers le nord, prendre à droite et monter les escalier pour éviter un grand détour. En haut, on prend à gauche et tout de suite à droite le Chemin de la Rabassière sur 400 mètres et jusqu'au point culminant. Tourner ici à gauche sur le Chemin du Bion, on est alors au début de la section 3 du tour. Le tracé en partant de la gare est indiqué en rouge bordeaux sur la carte sur cette page.
Accès en voiture
En venant de l'est (Marseille, Nice, Vallée de la Durance) prendre les sorties des autoroutes A7 et A8 vers Berre-l'Étang, puis vers la Fare-les-Oliviers et ensuite St. Chamas. On passe près du Pont Flavien et on prend à gauche et en direction de la Gendarmerie au rond-point à l'entrée de St. Chamas.
En venant de l'ouest (Arles), passer St.-Martin-de-Crau, mais sortir avant l'A54 et suivre le fléchage vers Miramas. La ville est un peu compliquée à passer, mais il faut chercher la D10 vers Aix et Marseille. Après quelques minutes de campagne verte, on arrive à St. Chamas que l'on traverse du nord au sud sur la même D10. Au rond-point en sortie, on voit le Pont Flavien à gauche. Il faut ici prendre la deuxième sortie vers la Gendarmerie à droite.
En venant du nord (Luberon), prendre l'A7 jusqu'à Salon-de-Provence, y changer sur l'A54 vers Arles et en sortir très vite vers Salon, le centre-ville, puis vers Lançon. Le long de la N113 part la D70 vers Cornillon-Confloux et nous coupons ici par les collines. Prendre ensuite vers St. Chamas à gauche. Puis vers St. Chamas aux croisements suivants. On passe près du Pont Flavien et on prend à gauche et en direction de la Gendarmerie au rond-point à l'entrée de St. Chamas.
Dans tous les cas cités ci-haut, aux deux ronds-points suivants à droite et au virage partant à droite au bord de l'Étang de Berre, nous continuons tout droit.
Parkings utiles
Dans le virage se trouve le parking du Lavoir des Contagieux. Il est loin de la ville et il y a en général assez de place. Dans le cas contraire, continuer vers le port et le centre pour y trouver d'autres parkings. Nous visitons le Lavoir des Contagieux à la fin du tour.
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Le Lavoir des Contagieux
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Sur le Pont de l'Horloge
Conseils
Il n'y a aucune source d'eau potable le long du parcours, prévoir impérativement assez à boire. Il y a peu de balises, mais l'orientation reste facile.
Aucune section n'emprunte des pistes cyclables ou de VTT dédiés. On roule sur des chemins et des routes forestières où les piétons ont toujours la priorité. Cela vaut aussi pour les section sur escaliers.
Nous évoquons sur cette page plusieurs fois le site de la Poudrerie. C'était un site important de production de poudre à canon entre 1690 et 1974. Ce site industriel historique influença massivement la commune. Il est renaturé et se visite. Nous présenterons dans le futur un tour entre St. Chamas et Miramas-le-Vieux en passant par le site de la Poudrerie. Attention, les heures d'ouverture sont restreintes au mercredi et à certains dimanches par mois hors saison.
Toute la région est une zone à fort risque d'incendie de forêt. En période estivale, mais aussi en dehors de celle-ci par sécheresse ou vents forts, l'accès aux massifs forestiers est réglementé. Ainsi des routes peuvent être interdites à la circulation et/ou des sentiers interdits aux randonneurs. Information actuelles: Carte d'accès aux massifs forestiers et espaces exposés dans les Bouches-du-Rhône. La carte montre les couleurs vert, jaune, orange et rouge qui correspondent à des niveaux de danger.
Les sections
- Du Lavoir des Contagieux au Pont Flavien.
- Le long de la Touloubre au Pont de la Roquette, à la Chapelle St. Léger et dans les arches du Viaduc St. Léger.
- Par oliveraies, chênaies et pinèdes retour en ville.
- Le long de l'Aqueduc du Guéby au Pont de l'Horloge.
- La colline du Baou.
- Le Pertuis, la côte de l'Étang de Berre et le Lavoir des Contagieux.
Section 1: Pont Flavien
➙ 1,8 km ... 10 min ➚ 25 m ➘ 10 m ↝ avec balisage
↙ Couleurs des tronçons comme la cotation VTT mais sans la durée.
30% petites rues en ville goudronnées, sans balisage
10% sentiers bétonnés ou goudronnés, sans balisage
35% petites rues en ville goudronnées, sans balisage
20% routes en ville goudronnées, sans balisage
10% sentiers difficiles, balisage rare
Les points repères
- Lavoir des Contagieux, 3 m
- Pont du Guéby, 18 m
- Pont Flavien, 15 m
Comme indiqué plus haut, il y a beaucoup d'étapes de liaison. Les plus longues se trouvent justement avant et après le parking du Lavoir des Contagieux, c'est pourquoi nous avons placé le départ pour ceux arrivant en voiture ici.
Nous partons du parking du Lavoir des Contagieux dans le sens d'où nous étions venus en voiture. Il faudra repasser par la colline, mais nous prendrons une autre route moins monotone.
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Chemin des Ragues avant le lavoir
Nous continuons tout droit dans le Chemin Cabioch là où la route principale fait un lacet vers la droite. Le Chemin Cabioch tourne ensuite à gauche.
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Le Chemin Cabioch à gauche
Au premier croisement, nous avançons tout droit, il faut pour cela monter un peu vers la droite.
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Croisement au Chemin Cabioch
Quand on arrive devant plusieurs portails de propriétés privées, on prend la montée à droite et on avance jusqu'au portail. À la fin du mur s'ouvre un passage piéton à droite qui monte un peu avant de reprendre la direction d'avant.
Nous passons au-dessus d'une grande propriété avec une énorme surface de gazon parfaitement inutile aux insectes et à la biodiversité tout comme la piscine au chlore un peu plus loin.
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Fin de la partie carrossable du Chemin Cabioch
Le sentier piéton peu emprunté se termine et nous devons de nouveau monter d'un cran vers la droite. Cette fois-ci cela nous mène un peu plus haut dans l'Allée des Pins. Ici à gauche. Cette route monte un peu avant de redescendre.
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Montée vers l'Allée des Pins
Nous prenons à droite au croisement en T suivant. Nous passons vite sous un pont portant le même aqueduc qui passe sur le Pont de l'Horloge ou nous arrivons plus tard sur ce grand tour.
L'avantage du passage dans les propriétés est que nous sommes maintenant sur la crête de la colline. Il suffit de descendre de l'autre côté dans l'Avenue Seyssaud.
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Montée sous le Pont du Guéby
Tout en bas, nous prenons à droite. Attention, il y a ici un peu plus de circulation.
Il y a une bande cyclable ridiculement étroite et peinte en vert.
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Avenue Henri Barbusse
On arrive ainsi sur le rond-point à l'est de la ville que ceux arrivés en voiture connaissent. Nous nous y engageons sagement pour prendre la troisième sortie (sans panneau). C'est l'accès au parking pour le Pont Flavien que nous voyons déjà sur la droite.
Nous prenons directement un des chemins menant sur le pont. Plus nous nous en approchons, plus le sol devient irrégulier. On roule sur la roche-mère, le dallage savant des Romains manque désormais.
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Rond-point près du Pont Flavien
C'est le seul pont romain au monde à avoir conservé ses arcs. Son nom vient de son promoteur, Claudius Donnius Flavius. On le sait parce que les deux arcs portent cette inscription en latin local: Claudius Donnius Flavius, fils de Claudius, flamine de Rome et d'Auguste, a ordonné par son testament de bâtir ce pont et ces arcs, sous la direction de C. Donnius Vena et de C. Attius Rufus.
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Le Pont Flavien de Saint Chamas
Il sert de pont principal jusqu'en 1944 quand un camion américain fait presque tomber l'arche nord. C'est la fin de l'utilisation quotidienne sur presque 2000 ans. Un pont provisoire est alors construit et il est remplacé en 1955 par le pont routier actuel.
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Un lion funéraire sur un des arcs du Pont Flavien
Section 2: la Touloubre & St. Léger
➙ 1,4 km ... 20 min ➚ 35 m ➘ 15 m ↝ avec balisage
↙ Couleurs des tronçons comme la cotation VTT mais sans la durée.
20% sentiers faciles, balisage rare
<5% escaliers, balisage rare
↖ obligation de pousser/porter le vélo
30% sentiers de difficulté moyenne, balisage aléatoire
10% sentiers incluant de l'escalade, balisage rare
25% petites rues en ville goudronnées, balisage aléatoire
5% routes forestières, sans balisage
5% sans chemin, sans balisage
↖ laisser le vélo et explorer à pied
5% routes forestières, sans balisage
Les points repères
- Pont Flavien, 15 m
- Pont de la Roquette, 15 m
- Chapelle St. Léger, 35 m
- Sous l'arche du Viaduc St. Léger, 30 m
Nous longeons par la suite la cause de l'existence du Pont Flavien: la rivière la Touloubre. Ce petit cours d'eau a un grand bassin versant et plusieurs affluents. Par temps d'orage, il peut gonfler considérablement ce qui explique la hauteur du Pont Flavien. La baignade y est interdite car ces eaux passent aussi dans des zones de culture conventionnelle polluant sols et rivières.
Nous passons donc le Pont Flavien et prenons le petit chemin avant les marches vers la gauche. On trouve plus haut un panneau avec les sites et une carte du Sentier du Patrimoine dont est inspiré ce tour à vélo.
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Au sud du Pont Flavien
On redescend de l'autre côté de la butte et on retrouve tout de suite un sentier aisée sur la rive sud de la Touloubre.
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Le début du chemin au bord de la Touloubre
Très vite, des parois rocheuses s'approchent. Nous voyons que nous nous trouvons dans un petit canyon creusé par la Touloubre. Ceci n'est possible qu'avec des crues importantes répétés.
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Le chemin dans les gorges de la Touloubre
Une passerelle permet de changer de rive car notre côté ne laisse plus de place pour un chemin.
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La passerelle dans les gorges de la Touloubre
Le sentier est un peu plus accidenté de l'autre côté. Des arbres poussent irrégulièrement et leurs racines créent parfois des obstacles.
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Sentier au bord de la Touloubre
Plus loin, ce sont des roseaux qui rendent la sente assez étroite.
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Chemin bordé de roseau le long de la Touloubre
Un peu plus loin, nous arrivons sous un grand pont ferroviaire. C'est le Viaduc Saint-Léger. Il traverse sur 385 mètres depuis 1847 la plaine crée par la Touloubre.
Les 49 arches entrelacés les unes dans les autres avec les écoinçons évidés le caractérisent. Ce type de construction semble léger, mais il ne l'est pas, il est uniquement artistique et voulu ainsi par son concepteur Gustave Desplaces. La masse de maçonnerie est quasiment doublée comparé a un viaduc de briques et de pierres classique. Cela se traduit en coûts accrus pour la construction et l'entretient et c'en était trop, même à l'âge d'or du chemin de fer au 19e siècle. Ce type de construction n'aura donc pas de suite et ce pont restera unique dans son genre.
Nous le verrons encore de plus près à la fin de cette section. Passons donc au-dessous.
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Le Viaduc de St. Léger passe sur la Touloubre
Juste après se scinde le chemin en deux branches dans une forêt de roseaux. Nous restons à droite et près du cours d'eau. Le chemin fait plus loin un virage vers la gauche. On roule parfois à quelques centimètres de l'eau.
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Bifurcation à l'est du Viaduc de St. Léger
Après le virage suit un autre rocher sur notre chemin. Les piétons y passent en s'accroupissant (flèche jaune), mais il n'est pas possible d'y faire passer un vélo. C'est le seul passage vraiment acrobatique du tour. Il faut faire passer le vélo à l'extérieur sur des racines et des rochers et remonter ensuite la berge. Il y a assez de place pour un vélo, mais pas vraiment pour une personne en plus. C'est plus facile à deux quand une personne tient le vélo derrière l'arbre pendant que l'autre passe devant pour le retirer.
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Passage étroit sous rocher au bord de la Touloubre
Après ce passage très étroit, le décor change complètement. On arrive sur un large pré. Plus loin devant se voit un autre pont, médiéval celui-là.
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Pré au sud du Pont de la Roquette
Le pont actuel date du 18e siècle car le pont précédent avait été emporté par une crue. On reconnaît ici la sagesse des Romains qui construisait leur pont bien plus haut et qui tient près de 2000 ans.
Ce pont assez près du Pont Flavien servait de draille plus directe aux moutons entre les fermes près de la ville et les pâturages aux Hautes Plaines plus loin au nord-est.
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Le Pont de la Roquette
De l'autre côté du pont se trouve une grande plaque calcaire irrégulière. Un sentier y passe, mais il est quasiment impossible d'y rouler en VTT. Mais ce n'est de toute manière pas notre direction. Nous repartons dans l'autre sens en montée.
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Vue sur le Pont de la Roquette
On débouche sur une petite route départementale, on prend à droite.
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Croisement de la D70
Cependant, on tourne tout de suite à gauche dans la montée goudronnée du Passage Saint-Léger.
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Montée du Passage St. Léger
Cela monte et dans une partie particulièrement sombre part notre piste forestière suivante vers la gauche.
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Bifurcation vers la Chapelle St. Léger et vers les arches du viaduc
On arrive très vite à une chapelle bétonnée de toute part située à côté de la voie ferrée. C'est un ancien prieuré et un lieu de pèlerinage où les notables se faisaient enterrer.
Il n'en reste que la chapelle et même celle-ci est en piteux état. Les pierres de maçonnerie sont disloquées par les vibrations du passage des trains.
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La chapelle St. Léger à St. Chamas
L'intérieur est vide, tagué et noirci par des feux. Le nom du site, Saint-Léger a été repris par l'église actuelle de Saint-Chamas, sans que l'on honore ses origines ici. L'instabilité s'explique aussi par le fait que la chapelle n'est pas en son emplacement d'origine. Elle a été déplacée ici lors de la construction en 1847 du viaduc. Elle sert de lieu de prière jusqu'aux années 1930.
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Intérieur noirci de la chapelle St. Léger à St. Chamas
À gauche de la chapelle se trouve un passage dans la végétation sinon dense. Une sente y passe, descend et s'approche de l'une des premières arches du Vidaduc Saint-Léger, qui usurpe aussi le nom du site délaissé.
Il faut laisser le vélo à la chapelle.
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Accès aux arcs enlacés du Viaduc St. Léger
La pente du terrain permet de passer dans le premier écoinçon au nord du viaduc. Attention, des trains passent régulièrement sur cette ligne, c'est bruyant et la maçonnerie vibre.
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Arrivée à l'un des arcs enlacés du Viaduc St. Léger
Un écoinçon est normalement la partie décoré et fermée en haut à gauche et à droite d'un arc soutenant quelque chose. Dans le cas de ce viaduc très spécial, ces parties sont ouvertes et nous pouvons y passer.
Non seulement nous avons pu entrer d'un côté dans cet écoinçon, mais nous pouvons aussi en sortir sur un talus stabilisé de l'autre côté.
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Sous un des arcs enlacés du Viaduc St. Léger
Ceci permet d'avoir une vue sur l'ensemble de la courbe intérieure du viaduc. C'est vraiment un point de vue privilégié.
Nous remontons ensuite vers la chapelle pour redescendre au Passage Saint-Léger où nous continuons à gauche dans la section suivante.
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Les arcs enlacés du Viaduc St. Léger
Section 3: Chemin des Restanques & Aqueducs
➙ 4,3 km ... 25 min ➚ 83 m ➘ 75 m ↝ balisage rare
↙ Couleurs des tronçons comme la cotation VTT mais sans la durée.
5% petites routes calmes goudronnées, avec balisage
5% sentiers faciles, avec balisage
↖ marches naturelles en montée
15% petites routes calmes goudronnées, avec balisage
25% routes agricoles, balisage rare
20% petites routes calmes goudronnées, balisage rare
20% petites rues en ville goudronnées, balisage aléatoire
<5% routes agricoles, sans balisage
<5% sentiers faciles, sans balisage
10% petites rues en ville goudronnées, sans balisage
Les points repères
- St. Léger, 30 m
- Chemin des Restanques, 90 m
- Aqueduc de Journet, 40 m
- Centrale hydroelectrique, 20 m
C'est la plus longue section et la plus naturelle. Nous passons dans des oliveraies, des chênaies et des pinèdes. C'est une grande boucle qui nous ramènera ensuite vers la ville.
Le Passage Saint-Léger continue de monter pour arriver devant une maison.
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Fin du Passage St. Léger carrossable
À gauche continue un simple sentier avec un passage rocheux qui oblige à pousser les vélos.
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Rochers sur le Passage St. Léger
Plus haut, on retombe sur une petite route goudronnée entre quelques maisons, cela monte toujours avec des passages plus plats qui agrémentent l'ascension.
Nous débouchons sur le Chemin de la Rabassière où nous tournons à gauche, mais nous n'y restons pas longtemps.
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Croisement au Chemin de la Rabassière
Le Chemin du Bion part très vite à droite et c'est par ici que nous continuons à monter.
Ceux arrivés en train montent d'en face et continueront tout droit à la fin du tour lors du retour vers la gare.
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Croisement au Chemin du Bion
Le Chemin du Bion a aussi ses parties plates. Avant un virage à gauche, on a un point de vue dégagé à droite.
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Point de vue du Chemin du Bion
Nous voyons retour vers le Viaduc Saint-Léger avec l'Étang de Berre au fond.
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Vue du Chemin du Bion
En tournant, nous perdons le goudron sous les roues. On tourne à gauche après les dernières maisons et on suit toujours cette route un peu irrégulière. Il y a beaucoup d'accès à des propriétés, mais la voie principale est toujours reconnaissable. On trouve aussi des balises jaunes et rouges.
On passe des champs d'olivier et des cultures de chênes. Il y a aussi des centres équestres.
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Oliveraies du Chemin des Restanques
Après quelques virages, le chemin redevient droit et il nous mène droit vers le nord. Quand il commence à monter, il prend une couverture de béton et on passe quelques ruines. Nous arrivons sur un croisement avec un poteau indicateur devant un mur en pierre sèche. Nous y tournons à gauche. Par la suite, le balisage est uniquement rouge.
Cela fait un moment que nous voyons ces murets de pierres. Nous sommes aussi sur le Chemin des Restanques. Les restanques sont des terrasses de culture soutenus par des murs en pierre sèche, on en trouve souvent en Provence calcaire. Ce terrassements avec les matériaux du lieu créent donc des terrains plus plats propices aux cultures mais ils limitent aussi l'érosion par l'eau d'écoulement lors des orages fréquents dans la région. Ces vieux murs remplissent aujourd'hui encore souvent la fonction très importante de la protection des sols.
Nous continuons donc à gauche en montée. Mais cela commence très vite à descendre. Après 150 mètres, nous tournons à droite.
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Poteau indicateur au croisement du Chemin des Restanques
On descend ainsi dans une pinède aussi très classique en Provence. Les pins ne sont pas idéaux car pas résistants aux feux de forêt, mais on s'en servait pour reboiser plus vite quand il n'y avait plus de chênes. Ce n'est pas un effet récent, cela a commencé dès l'ère grecque. Le changement climatique va aussi leur causer des problèmes sérieux dans le futur.
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Pinède du Chemin des Restanques
Nous filons entre les pins car la route descend continuellement. Il faut s'arrêter au stop peu visible au croisement de la route de Grans et la traverser. En face, le Chemin d'Embarben tourne à gauche et continue à descendre, maintenant entre des maisons.
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Croisement de la route de Grans
Nous continuons en ligne droite jusqu'à une bifurcation en Y. Le balisage rouge continue à gauche, mais nous tournons à droite.
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Bifurcation au Chemin de la Glacière
On arrive ainsi très vite sur l'aqueduc qui alimente principalement en eau celui qui passe sur le Pont de l'Horloge. Nous passons sous la grande arche.
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Chemin de la Glacière vers l'aqueduc
Juste derrière se trouve une grande cheminée en briques. On la voit encore mieux en tournant en bas à droite. Le bâtiment à côté a des fenêtres curieuses en demi-cercle. C'était une usine électrique thermique construite en 1881 pour suppléer la centrale hydroélectrique un peu plus bas (nous y passerons plus tard) en cas de pénurie d'eau dans le canal ou de maintenance. Il s'agit de la première centrale électrique en France hormis les centrale hydroélectriques.
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Cheminée de la première usine électrique de St. Chamas
Nous tournons cependant au croisement à gauche. C'est une montée très rude, mais aussi très courte. Nous ignorons le pont routier par-dessus les rails et continuons tout droit, de nouveau en descente. On voit de l'autre côté des rails un autre aqueduc. Il y en a décidément partout.
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Le Chemin de Journet à gauche
On avance en montée sur une route non-goudronné pour traverser sur la passerelle piétonne. Cela marche sans descendre du vélo. Attention, de l'autre côté, il faut descendre à gauche, mais effectivement tourner à droite après.
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Le passage piéton de Journet sur la voie ferrée
Nous ne nous en sommes peut-être pas rendus compte, mais nous avons traversé l'aqueduc en même temps que la voie ferrée. On le voit un peu mieux devant. L'Aqueduc de Journet est une conduite d'eau secondaire alimentant le canal principal que nous avons vus plus tôt et que nous verrons encore plus souvent par la suite.
On continue tout droit pour retraverser les rails sur le pont routier et pour repasser devant l'usine électrique.
Nous tournons ensuite à gauche pour passer cette fois-ci sous les rails. Le Chemin de la Glacière finit ici de descendre vers la D10 qui traverse St. Chamas. Il faut savoir que parallèlement passe le canal vu plus haut, mais il se trouve dans une conduite forcée en descente.
Peu avant de rejoindre la D10, on voit sur la gauche un immeuble au style médiéval au fenêtres similaires à l'usine thermique. C'est l'ancienne centrale hydroélectrique qui avait la charge principale de l'éclairage de la ville et de la Poudrerie.
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L'aqueduc de Journet le long de la voie ferrée
Section 4: Auqueduc & Pont de l'Horloge
➙ 1,2 km ... 15 min ➚ 35 m ➘ 60 m ↝ avec balisage
↙ Couleurs des tronçons comme la cotation VTT mais sans la durée.
25% petites rues en ville goudronnées, sans balisage
50% routes forestières, balisage aléatoire
5% sentiers de difficulté moyenne, sans balisage
10% routes agricoles défoncées, balisage rare
5% escaliers, balisage rare
↖ obligation de pousser/porter le vélo
5% sentiers faciles, balisage rare
↖ obligation de pousser/porter le vélo
<5% escaliers, balisage rare
↖ obligation de pousser/porter le vélo
Les points repères
- Centrale hydroelectrique, 20 m
- Aqueduc du Guéby, 20 m
- Plateau de la Moulière, 50 m
- Pont de l'Horloge, 20 m
Nous avons déjà vu une partie des aqueducs alimentant St. Chamas. Dans cette section, nous poursuivons leur exploration.
Nous continuons de descendre et traversons la D10 au passage piéton.
On y voit que l'aqueduc est interrompu par la route, il passe en conduite forcée au-dessous. Les arcs gênaient apparemment la circulation.
Juste à droite de l'aqueduc reprenant se trouve un passage vers l'Avenue Saint-Exupéry au-dessous. Sur la photo, on descend à la hauteur du miroir à gauche. Ne pas continuer le long de l'aqueduc, c'est un passage privé, et tourner à gauche pour passer sous la grande arche dans la direction visible sur la photo.
Avancer jusqu'au petit rond-point qui suit et tourner à droite dans le Chemin des Moulières.
Aucune reproduction autorisée sans l'accord écrit de l'auteur. La permission de reproduction sous Provence-Guide.net a été aimablement accordée le 12 mai 2024 par l’auteur de la photo. (id7236)
L'aqueduc du Guéby à St. Chamas
En quelques mètres, nous retrouvons notre aqueduc. On le nomme Canal du Guéby (un quartier de Saint-Chamas) ou Aqueduc de Boisgelin, c'est le nom de l'ecclésiastique Jean de Dieu-Raymond de Boisgelin qui en tant qu'évêque préside les États de Provence. Dans ce rôle, il lève les fonds pour la construction de canaux dès 1773. Ainsi est crée le Canal Septentrional des Alpines qui passe à St. Rémy de Provence et dont le reste des eaux et la poursuite des installations se retrouvent dans l'aqueduc que nous avons ici sous les yeux.
Nous remontons en tout cas à gauche du canal. Il est quasiment horizontal et ainsi nous arrivons à la hauteur ou il se transforme en canal souterrain. Il passe dans le versant nord-est de l'élévation sur laquelle nous sommes en train de monter. Concrètement, il passe sous nos roues.
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Canal du Guéby à St. Chamas
Le chemin continue à monter et il longe un mur. À la fin de celui-ci, nous tournons à droite sur une piste forestière.
Cette piste finit par tourner à gauche et elle longe maintenant un grillage. Derrière, nous reconnaissons des anciennes installations industrielles et plus loin, nous voyons la zone verdoyante de la Poudrerie regagnée par la nature et rénaturée activement.
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Piste forestière des Moulières en bordure de la poudrière
Le plan du Sentier du Patrimoine dit que l'on voit bien sur la Poudrerie d'ici, mais cela doit dater du temps où la végétation ne couvrait pas encore tout. On pourrait espérer voir ici la Tour de Safre surgir, mais en fait, cette tour de surveillance du site de production d'explosifs dépasse certes la colline vu d'en bas, mais pas la crête sur laquelle nous passons. En tordant le grillage et le cou, elle est quand même visible. C'est la construction étagée dans l'angle gauche haut de la photo.
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La Tour de Safre de la Poudrerie et Saint-Chamas vus des Moulieres
La piste est dans état changeant et on arrive dans un terrain vague qui était une ancienne carrière de pierres. On y trouve quelques sculptures originales.
Le cycliste doit y chercher un chemin utile, celui tout en bas bien passe en tout cas.
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La carrière de pierres de St. Chamas
On retombe ensuite sur une autre piste forestière et on passe à côté d'une barrière. En peu de temps nous sommes au point de vue sur le Pont de l'Horloge.
La photo est prise en descendant à gauche du point de vue.
Ce pont est un remplacement de la Goule. C'était le tunnel dans la colline longitudinale qui sépare les deux parties de St. Chamas. Au-dessus de ce passage souterrain passait aussi l'aqueduc. On avait apparemment trop creusé la pierre ou l'eau de l'aqueduc avait délavé le calcaire tendre. En tout cas, le 18 décembre 1863, la Goule s'effondre. La ville est à la fois coupée en deux et privée d'eau. Le déblaiement dure et on construit au plus vite un canal provisoire en bois pour l'irrigation des cultures. L'amas de rochers sert plus tard à créer les zones plates du port.
À la hauteur du canal à 23 mètres, la brèche est large de 63 mètres. C'est donc la taille de l'aqueduc en maçonnerie dont la construction débute en 1868. Il ne portait pas d'horloge au début d'où son nom initial banal d'Aqueduc du Plan. La date 1902 de l'installation de l'horloge est visible sous celle-ci et uniquement de la rue.
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L'aqueduc de l'Horloge entre les collines des Moulières et du Baou
La descente vers le Pont de l'Horloge est un escalier irrégulier et étroit en deux parties. Il y a quasiment toujours des personnes sur le pont et sur ces escaliers. Il faut donc pousser le vélo (aussi sur le pont) et laisser passer tout piéton en priorité.
L'escalier au nord du Pont de l'Horloge
Le pont donne la vue sur les deux parties de la ville. La photo montre le Pertuis côté étang et qui est le quartier réguliers d'habitations ouvrières du 19e siècle. De l'autre côté se trouve le quartier du Delà avec les ruelles plus irrégulières. Ici se trouvent les commerces et la mairie.
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Le marché de St. Chamas et l'Étang de Berre
De l'autre côté du pont-aqueduc suivent d'autres escaliers, ici aussi en descente. Nous continuons à pousser les vélos.
Continuer tout droit en bas de l'escalier, croiser la ruelle qui est en fait un long escalier. On peut maintenant remonter sur les vélos pour avancer vers un virage en épingle. Ici à droite en montée sur le Chemin des Baumes.
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Escalier de la Goule Charrier après le pont-aqueduc
Section 5: Le Baou & Le Pertuis
➙ 2,3 km ... 20 min ➚ 50 m ➘ 65 m ↝ balisage rare
↙ Couleurs des tronçons comme la cotation VTT mais sans la durée.
15% petites rues en ville goudronnées, sans balisage
5% escaliers, balisage rare
↖ obligation de pousser/porter le vélo
30% sentiers faciles, sans balisage
5% routes agricoles, sans balisage
5% sentiers faciles, sans balisage
↖ laisser le vélo et explorer à pied
5% sentiers faciles, sans balisage
5% sentiers difficiles, sans balisage
↖ marches naturelles en descente
<5% sentiers de difficulté moyenne, sans balisage
↖ passages trop étroits et à porter/pousser
<5% escaliers, sans balisage
25% petites rues en ville goudronnées, balisage aléatoire
Les points repères
- Pont de l'Horloge, 20 m
- Le Baou, 50 m
- Le Pertuis, 5 m
La colline du Baou est ce qui reste de la longue crête depuis l'effondrement de la Goule. Le canal y passe toujours côté est en souterrain. Cette crête est trouée de toute part et nous tentons d'en voir certaines cavités artificielles.
Il faudra souvent pousser le vélo ou le laisser lors d'un aller-retour dans cette section.
Nous montons donc le Chemin des Baumes et on prend la première ruelles qui monte à droite, c'est la Montée des Pénitents.
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Montée des Pénitents
Devant une maison jaune, cette route monte considérablement pour la contourner. Plus haut, elle est plate et se termine devant une dernière petite maison.
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Cul de sac de la Montée des Pénitents
À droite est un grand trou dans la falaise. Le site semble servir de parking, mais initialement ces cavités abritaient des hangars. Quand on y avance, on a une vue plongeante verticale sur les maisons du Pertuis.
Nous rebroussons chemin jusqu'au Chemin des Baumes où nous prenons à droite, de nouveau en montée bien sûr.
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Une percée dans la crête du Baou
Cette route carrossable se transforme en chemin et un premier obstacle se dresse pour les cyclistes: des marches naturelles sur la strate calcaire.
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Chemin des Baumes montant à l'est du Baou
Après un replat, on passe une ancienne fortification. Elle abritait le premier village de Saint-Chamas au 7e siècle. A partir du 17e siècle, les remparts médiévaux sont démontés pour servir à la construction des nouveaux quartiers et le village. Le seul vestige de cette période est la porte du Fort dont les fortifications datent du 15e siècle.
Derrière la porte suivent des marches en montée. Il est assez pénible de faire monter un vélo ici. Mais la seule route montante se trouve tout à fait de l'autre côté de la colline.
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Porte du Fort
On arrive à une route qui monte à droite vers un grand réservoir d'eau entouré d'arbres et donc sans vue. En même temps se trouve au-dessous un grand croisement sur la colline. Juste après la route vers le reservoir se trouve à droite un chemin parallèle à la route. Nous nous y engageons. Le sentier passe près de l'abîme, il se peut que la végétation soit gênante à vélo, en cas de doutes, il vaut mieux laisser le vélo au croisement et continuer à pied.
Ce sentier passe ensuite sur la crête et on a la vue des deux côtés de la ville. On peut avancer assez loin jusqu'à un grillage qui se trouve à la hauteur de la maison jaune sur la Montée des Pénitents.
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Crête du Baou au nord du château d'eau
Les vues sur la ville des deux côtés sont magnifiques.
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Rangées de maisons régulières du quartier du Pertuis
Loin devant le village perché de Miramas-le-Vieux.
On ne peut cependant pas avancer assez loin pour voir sur le Pont de l'Horloge. La crête est ici trop étroite.
Nous revenons sur le même chemin vers le croisement sur la crête.
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Miramas le Vieux sur sa butte rocheuse
Maintenant, nous avançons vers le sud pour aller voir la chapelle sur l'autre point culminant. On voit devant un pavé irrégulier et des marches, c'est encore une occasion de décider si on veut y aller à vélo ou à pied car il faut de toute manière revenir à ce croisement après.
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Chemin pavé montant vers la chapelle du Baou
On est vite à la Chapelle Notre-Dame de la Miséricorde. Elle est connue à Saint-Chamas sous le nom de Chapelle de la Vierge.
C'est peut-être le plus ancien centre religieux de la commune quand le village de Saint-Chamas se protégeait à l'intérieur de ses remparts au sommet du Baou. Une chapelle existe ici depuis le 7e siècle, mais ce n'est pas celle que nous voyons aujourd'hui. Certains de ses ex-voto et peintures naïves ont été restaurées et se trouvent au musée municipal Paul Lafran à l'escalier sud du Pont de l'Horloge.
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La Chapelle Notre-Dame sur le Baou
En redescendant vers le croisement, on peut faire un écart par l'oliveraie à gauche pour une autre bonne vue sur l'Étang de Berre et le port de Saint-Chamas.
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Les oliviers sur le Baou
Nous prenons un autre chemin difficile pour descendre. C'est même difficile en VTT, il faudra sans doute descendre de la selle à certains moments. Il s'agit du chemin en descente à gauche en venant de la chapelle. Le chemin est vite pentu mais encore assez large. Plus bas suivent deux lacets, à cet endroit est prise la photo. Après le dernier lacet, on passe dans une étroite rigole d'eau rempli de pierres tombées de plus haut et pour finir suivent des longues marches en descente.
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Chemin vers la Rue du Baou
Avant d'arriver en bas, on a une bonne vue sur la falaise ouest du Baou. La partie basse est enduite de ciment pour stabiliser la roche, mais dans la partie haute, nous voyons les divers ouvertures crées dont celle par où nous regardions plus tôt dans la Montée des Pénitents. Cette falaise est presque effrayante, mais la moitié de la ville vit paisiblement à son pied.
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Face ouest de la Colline du Baou
Nous avançons droit sous la falaise pour revenir sous le Pont de l'Horloge. Il est là en toute sa splendeur. L'horloge le rehausse optiquement au-delà des 23 mètres de hauteur.
Nous tournons le dos au Pont de l'Horloge et on vise les rangées de maisons régulières du quartier du Pertuis. Quand les voitures doivent tourner à droite, nous pouvons prendre à gauche dans la Rue de la Fraternité.
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Sous les arcs du Pont de l'Horloge
Plus loin, on peut prendre n'importe quelle ruelle à droite. Elles sont toutes similaires même si elles ne sont pas identiques. Ce sont initialement des habitations de pêcheurs, par la suite, les ouvriers de la Poudrerie toute proche logeaient ici.
Si on prend la Rue Marcel Roustan, on arrive directement sur une grande place qui sert de parking lors des jours de marché. En reculant bien loin, on a une bonne vue retour sur la falaise qui sépare la ville de St. Chamas.
Les cavités artificielles forment un habitat troglodytique important et unique en Europe par ses caractéristiques. Certains baumes traversent le Baou, on ccède côté est pour pouvoir regarder sur les toits du Pertuis comme nous l'avions fait de la crête, sur le port et bien sûr sur l'Étang de Berre. Ces grottes avaient surtout des fonctions de cave, de grange, d'entrepôt et d'étable. On y installaient aussi des moulins à huile et des pressoir à vin. Ce n'est que de nos jours que certaines de ces cavités ont été transformés en habitations.
Nous partons de la grande place vers le sud, donc avec le Baou sur la gauche. On est forcé de contourner le bassin du port de pêche et ensuite, on continue en principe tout droit le long des nouveaux aménagements à l'arrière de la Plage des Cabassons.
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Rue dans le quartier du Pertuis de Saint-Chamas
Section 6: Étang de Berre & Lavoir
➙ 2,2 km ... 15 min ➚ 12 m ➘ 15 m ↝ avec balisage
↙ Couleurs des tronçons comme la cotation VTT mais sans la durée.
70% petites rues en ville goudronnées, balisage aléatoire
5% routes agricoles, sans balisage
20% petites rues en ville goudronnées, sans balisage
5% routes agricoles, balisage rare
Les points repères
- Le Pertuis, 5 m
- La Digue, 2 m
- Le Lavoir des Contagieux, 3 m
Le retour très plat jusqu'au point de départ et la visite du vieux lavoir.
Plus loin suit le port de plaisance et on se rapproche après du rivage. Il y a ici un trottoir rarement emprunté que l'on peut utiliser comme piste cyclable.
À la hauteur de la photo, le sentier de randonnée dévie sur la côte, mais les rochers y sont prohibitifs pour le vélo et le VTT. Nous continuons tout droit le long du Chemin des Ragues.
Aucune reproduction autorisée sans l'accord écrit de l'auteur. (id7262)
Trottoir parallèle au Chemin des Ragues
Il est possible de faire un aller-retour sur la Digue plate après une maison rouge foncé sur la droite. On en a une bonne vue retour sur St. Chamas, sur la chapelle sur le Baou et Miramas-le-Vieux. On trouve ici aussi un bar au bord de l'eau.
Nous revenons sur le Chemin des Ragues pour une dernière portion plate jusqu'au parking du Lavoir des Contagieux.
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Chemin des Ragues avant la Digue
Ceux garés ici retrouveront leur voiture, ceux venus en train reprennent à la section 1 et ce jusqu'au au début de la section 3 pour revenir à la gare SNCF.
Mais pour les deux, il reste la visite du lavoir très original.
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Chemin des Ragues avant le lavoir
Le lavoir se trouve directement au bord de l'Étang de Berre sur une source qui surgit justement ici. Le nom de Lavoir des Contagieux ou de Lavoir des Pestiférés vient du lavage du linge des malades en 1720 lors de la Grande Peste en Provence. Cependant, la peste n'a pas touché la commune grâce au stricte blocus instauré par le Marquis Charles de Tubières de Caylus, lieutenant général des armées du Roi en Provence. Ce nom ne rend donc pas justice au lavoir car il servait surtout aux cardeurs pour le lavage de la laine de mouton.
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Le lavoir des contagieux au bord de l'Étang de Berre
Il a été construit au 18e siècle à l'emplacement d'une ancienne fontaine. Ses autres noms sont Lavoir des Ragues (une rague est un trou d'eau comme la source sur laquelle se trouve le lavoir) ou Lavoir du Polygone (un polygone de tir existait ici en relation avec la Poudrerie).
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Le bassin du lavoir des contagieux à St. Chamas
À l'arrière, son eau s'écoule directement dans l'Étang de Berre.
Ici se termine ce grand tour culturel et historique autour de St. Chamas. L'information historique est assez maigre, si tu connais plus de détails notamment sur les centrales électriques présentées à la fin de la section 3, nous serions ravis de les apprendre (formulaire en bas) et d'ajouter ces informations à cette page.
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Le lavoir des contagieux est clos du côté de l'Étang de Berre
Sources et informations supplémentaires
Ne partez pas sans de bonnes cartes topographiques: le tour se trouve sur les cartes IGN "Étang de Berre, Istres, Marignene, Martigues", 3144OT pour la partie sud et "Salon-de-Provence, Miramas", 3143OT pour la partie nord. Tous deux à l'échelle 1:25000.
Si on ne veut pas s'encombrer de cartes en papier, il est aussi possible d'utiliser des applications cartographiques. C'est d'une part l'application Géoportail de l'IGN. Elle a cependant besoin d'un accès au réseau de données et c'est parfois difficile dans les gorges ou les lieux reculés.
En alternative, on peut utiliser des applications stockant les données sur le portable directement. Elles ne sont en général pas gratuites, mais ne coûtent pas grand chose. Nous utilisons principalement OSMAnd. Il est possible d'y joindre des courbes de niveau, l'ombrage du relief, les balisages et d'autres. Il faut beaucoup de place pour stocker ces données sur le portable.
Bien sûr, il faut aussi avoir accès aux satellites pour le signal GPS pour toute application. Dans certaines gorges, ce n'est pas le cas. Il ne faut donc pas se fier à la position affichée, mais lire la carte sur le portable comme on la lirait sur le papier. La plupart des applications sont disponibles pour Android et iPhone. Les applications permettent en général d'enregistrer la trace parcourue et aussi d'afficher les fichiers GPS proposés avec chacune de nos randonnées.
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La Digue de St. Chamas