Le centre d'Hyères et son château
Une randonnée urbaine avec beaucoup de vue
promenade
facile
1 h 15 min
oui
oui
localité
balade
Introduction
Les villes permettant des randonnées directement du centre pour rejoindre rapidement des points de vue naturels sont assez rares. C'est le cas cependant dans la vieille ville d'Hyères. On monte par des places sympathiques, des passages sombres, des ruelles très étroites et des parcs fleuris jusqu'au château certes en ruine, mais offrant un parfait panorama.
Les faits
3,7 km distance totale
1 h 15 min durée de marche
180 m dénivelé totalisé
orientation moyenne
balisage 55% du tracé
45% petites rues en ville goudronnées
35% sentiers faciles
15% routes en ville goudronnées
10% parcs
dangers parties glissantes
enfants oui
utile équipement pique-nique
indispensable chaussures de trekking, équipement rando et eau
Coordonnées GPS WGS84 des points de départ et d'arrivée 43.119339,6.131662
Transports en commun
Hyères est assez facilement joignable à partir de Toulon sur la ligne 103 du Réseau Mistral, on descend à l'arrêt Jean Jaurès. La ligne 878 dans le réseau Zou! est également disponible. Il est aussi possible de prendre le TER jusqu'à la gare d'Hyères et de monter avec le bus 67 vers le centre-ville. Dans les deux dernier cas, l'arrêt pour descendre est Hyères Centre Joffre.
Accès en voiture
Hyères est une ville assez étendue et l'accès en voiture n'est pas si difficile que dans d'autres communes de la région. Une grande route à plusieurs voies passe au sud du centre. Prendre la sortie Centre-Ville et Parking Forum Casino. On monte ainsi de la D98 dans l'Avenue Ambroise Thomas.
Parkings utiles
On arrive à un rond-point et l'on longe déjà le Parking Versin. Il est gratuit, mais souvent plein. Dans ce cas, il ne reste que le parking payant souterrain du casino, on continue simplement le long de l'Avenue Ambroise Thomas pour le trouver sur la droite. Autrement, il restent d'autres parkings payants près du centre.
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Mimosa dans le Parc Saint Bernard
Conseils
Bien que ce soit une randonnée citadine, on monte quand même 180 mètres jusqu'au château. On on passe cependant dans des ruelles et des parcs très paisibles.
Les parcs ne sont ouvert que le jour.
Toute la région est une zone à fort risque d'incendie de forêt. En période estivale, mais aussi en dehors de celle-ci par sécheresse ou vents forts, l'accès aux massifs forestiers est réglementé. Ainsi des routes peuvent être interdites à la circulation et/ou des sentiers interdits aux randonneurs. Information actuelles: Carte d'accès aux massifs forestiers du Var. La carte montre les couleurs vert, jaune, orange et rouge qui correspondent à des niveaux de danger.
Les sections
- Montée par le Parc St. Bernard vers le château et ses points de vue.
- Descente en ville en passant par la Rue des Porches.
Section 1: Place Massillon - Château
➙ 2 km ... 45 min ➚ 175 m ➘ 5 m ↝ moyenne
15% routes en ville goudronnées, sans balisage
40% petites rues en ville goudronnées, balisage ancien
15% parcs, sans balisage
10% petites rues en ville goudronnées, sans balisage
25% sentiers faciles, balisage ancien
Les points repères
- Arrêt de bus Jaurès ou Joffre, 30 m
- Place Massillon, 50 m
- Lavoir du Repos, 65 m
- Porte Barruc, 75 m
- Parc St. Bernard, 100 m
- Château, 200 m
La montée par diverses places et jardins.
En venant en bus ou en voiture, nous remontons vers le nord en direction de la colline du vieux centre d'Hyères. Au-dessus de l'ancien Parc Hôtel monte l'avenue Aristide Briand droit vers le centre.
Nous avons à droite la grande place Clemenceau, mais nous nous tenons à gauche pour être enface de la Porte Massillon. Cependant ne la passons pas car nous montons la Place de la République. En haut se trouve l'église Saint Louis, elle remonte au franciscains du 13e siècle.
Arrivés en haut de la place, nous tournons à gauche jusqu'à butter à la Rue Massillon où nous montons à droite.
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Place de la République et Porte Massillon
Cette ruelle souvent très animée nous mène à la dernière grande place sous le château. À gauche se trouve la Tour des Templiers.
La tour est le vestige de la commanderie fondée hors les murs par les Templiers. Cet ordre religieux et militaire est mentionné à Hyères dans un acte daté de 1198. Il possède alors un important domaine entouré de terres cultivables, mais aussi hospice, grenier, écurie, forge et four à painà proximité immédiate de la ville.
En 1308, lors de l'arrestation générale des Templiers, leurs biens sont donnés à l'ordre des hospitaliers de la commanderie de Beaulieu localisée sur la commune de Solliès-Pont. En 1673, la tour est vendue à la commune qui en laisse l'occupation aux pénitents bleus jusqu'en 1765. Elle est ensuite transformée en halles de marché, puis en hôtel de ville jusqu'en 1913. La tour a gardé l'essentiel de son allure médiévale. Au Moyen Âge, la chapelle du rez-de-chaussée, dont l'entrée se situe au sud, ne communique pas de l'intérieur avec la grande salle de garde du premier niveau. On accède à l'étage depuis l'extérieur par escaliers et échafaudages escamotables. Au sommet, une terrasse de défense est reliée à la salle de garde par un escalier construit dans l'épaisseur du mur. On observe encore à différents endroits les meurtrières percées dans les façades. D'autres ouvertures, comme les deux fenêtres géminées à colonnettes, les larges baies en plein cintre et les toitures avec génoises témoignent des transformations du bâtiment au cours des siècles.
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Place Massillon et Tour des Templiers
Nous montons l'escalier au bout de la place pour en avoir une vue idéale. Une statue se trouve sous cet escalier.
Il s'agit de Jean-Baptiste Massillon, né le 24 juin 1663 à Hyères. Grand prédicateur, il part tôt de sa ville natale et devient plus tard évêque de Clermont-Ferrand.
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Escalier Rue Sainte Catherine et statue de Jean-Baptiste Massillon
Cette place est peut-être la plus sympathique d'Hyères. Sur cette photo de janvier elle est vide de personnes, mais un café a quand même ouvert.
Au bout de l'escalier, nous tournons à gauche dans la Rue Sainte Catherine.
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Place Massillon
À l'adresse 8 Rue Sainte Catherine se trouve une pierre avec des mots latins dans le mur. Il s'agit d'une pierre tombale remployé ici pour la construction de la maison.
Le texte latin se lit:
Q(uintus) Atilius Q(uinti) F(ilius) Prepon sibi et suis vivos F(ecit)
C'est à dire:
Quintus Atilius, fils de Quintus Prepon, a, de son vivant, construit ce tombeau pour lui et les siens
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Pierre tombale romaine de Quintus Atilius
Nous continuons de monter Rue Sainte Catherine et tournons deux fois à gauche pour redescendre de quelques mètres pour passer dans l'accès ouvert en 2018 vers le jardin du Lavoir du Repos.
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Passage vers le lavoir à partir de la Rue du Repos
Le nom du site vient de l'utilisation de ce terrain jusqu'à 1782 où le cimetière intra-muros en contre-bas de l'église Saint-Paul est définitivement transféré hors de la ville pour des raisons de salubrité publique. La parcelle de l'ancien cimetière reste inutilisée pendant plus d'un siècle. En 1880, plusieurs anciens lavoirs sont supprimés et on installe ici ce lavoir en 1888. Le lavoir est aménagé sur la deuxième des trois terrasses de la parcelle que clôt un mur du côté de la ruelle. Il se compose de trois bassins en pierre dure alimentés par une borne à l'extrémité sud-ouest. Il est abrité par une toiture à longs pans. Dans l'angle nord se trouve un coin de feu.
Aujourd'hui, c'est un parc qui sert aussi de lieu d'exposition. On y trouve aussi des toilettes publiques.
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Lavoir du Repos
Nous ressortons du parc par l'escalier en acier.
En haut à gauche se trouve une table d'orientation, mais nous continuons ensuite à droite.
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Escalier du Lavoir du Repos
Au 13e siècle, l'église Saint-Paul elle est protégée par un rempart dont la porte Saint-Paul devient l'accès principal. L'église se trouve derrière la porte à gauche, nous la verrons cependant mieux de plus haut.
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Porte Saint Paul
Sous la grande voûte se trouve un ciel étoilé très typique du décor moyenâgeux.
Après cette porte, nous prenons la première ruelle à droite. C'est la Rue Paradis.
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Voûte étoilée de la Porte Saint Paul
La Rue Paradis est une ruelle interdite et impossible à toute circulation automobile. Elle délimitait la partie haute de la vieille ville, plus haut ne se trouvaient que des jardins maraîchers. C'était une zone cultivée à l'intérieur des remparts (paradeisos en grec signifie verger entouré de murs) destinée au ravitaillement en cas en cas de siège. Aujourd'hui ces jardins sont remplacés par des villas récentes.
Cette ruelle monte et descend. Au seul embranchement notable se trouve maison qui date d'un autre temps.
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Rue Paradis
La ville haute rassemble de nombreux fragments d'habitations construites au Moyen Âge. Ils témoignent d'un bâti dense et de qualité. Quelques maisons bien conservées permettent de comprendre le paysage urbain de l'époque. Le plus bel exempte est une maison d'époque romane. Construite à l'intérieur de la première enceinte urbaine, elle est située en bordure de la ligne de rempart comprise entre la porte Saint-Paul et la porte Barruc.
Construite à l'aplomb de la rue, elle occupe la largeur de la parcelle, ne laissant aucun emplacement sur ta façade pour un jardin. Elle se dresse sur plusieurs niveaux. Généralement, le sous-sol et le rez-de-chaussée sont destinés aux activités professionnelles, les étages supérieurs étant réservés à la vie domestique. Cette polyvalence explique les dispositions de façades.
Le rez-de-chaussée côte Rue Paradis conserve la trace d'une large ouverture sur l'extérieur permettant l'accès à la remise, l'écurie ou la boutique. L'étage, auquel on accède par une porte plus étroite ouverte sur l'autre rue, se distingue par deux baies percées dans les murs. Le style de ces fenêtres géminées à colonnette permet de situer la construction de cette maison à ta fin du 13e siècle ou dans te courant du 14e siècle.
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Maison Romane du centre d'Hyères
L'enceinte urbaine prenant appui au 13e siècle de part et d'autre du château comportait neuf tours et cinq portes, dont la porte Barruc. Elle protège ainsi la ville densément peuplée qui ne tarde pas à voir ses habitants s'installer plus bas sur la colline au fin du Moyen Âge. À la différence d'autres entrées de la ville qui présentent un dispositif défensif composé d'une herse, d'une porte et de meurtrières, cette porte possède en plus un assommoir. On peut encore observer son arc brisé, la feuillure pour les vantaux et tes rainures pour la herse.
Au premier étage, la présence d'une fenêtre jumelée, avec une colonnette ornée d'un chapiteau à crochets, témoigne de ta surélévation ou de ta transformation de la tour en habitation. En effet, après la construction de nouveaux remparts encerclant la basse ville au 14e siècle, la porte Barruc est intégrée dans l'habitat urbain mais elle conserve longtemps au-delà sa fonction défensive.
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Porte Barruc
Après la Porte Barruc, nous tournons à gauche pour remonter sur les marches de la Rue Saint Esprit. Plus haut, les escaliers se séparent, on reste à gauche pour rentrer par la porte basse du Parc St. Bernard.
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Escalier Rue Saint Esprit et accès au Parc St. Bernard
Le parc Saint-Bernard s'étend sur quatre hectares au pied de la villa Noailles à laquelle il est historiquement lié. En effet, à partir de 1925, Charles de Noailles, passionné de botanique, fait planter un maquis méditerranéen au nord de la villa ainsi qu'un jardin en terrasses en contrebas qui constitue le parc actuel. Le terrain étant très escarpé et le sol pauvre et aride, le vicomte lance un long chantier de modelage et de nivellement. Ce jardin inférieur est acquis par la ville en 1973.
Au pied du château et au nord de la vieille ville qu'il domine, le parc est constitué de terrasses étroites, reliées entre elles par des escaliers de pierre. Consacré à la végétation du bassin méditerranéen, il offre une grande variété botanique. Parmi la collection remarquable de romarins, l'un d'eux porte le nom de Charles de Noailles. Une rocaille rassemble certaines plantes vivant en milieu désertique: agaves, cactées, acanthes et yuccas. Le jardin abrite également des plantes rares et originales: l'arbousier d'Amérique, la barbe de Jupiter ou le sapotillier.
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Escalier dans le Parc Saint-Bernard
Le jardin comporte aussi un petit labyrinthe végétal qui est plus touffu au printemps qu'en hiver où la photo a été prise.
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Le labyrinthe du Parc St. Bernard
Après être montée par le petit escalier dans le jardin, on aboutit à un haut mur que l'on suit vers la gauche. Au-dessus se trouve la Villa Noailles.
Nous montons l'escalier dont on jouit de premières bonnes vues sur la ville et au large.
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Escalier haut du Parc Saint-Bernard sous la Villa Noailles
Ainsi, on a une bonne vue sur la ville et les îles au loin. Cette vue sera encore meilleure du haut du château.
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Vue du Parc St. Bernard sur la Rade d'Hyères
On voit enfin mieux l'église.
L'église Saint-Paul dont l'existence est attestée dès 1182, est citée comme église paroissiale en 1221. Elle est érigée en collégiale en 1572. Elle cède finalement son titre d'église paroissiale en 1842 au profit de l'église Saint-Louis sur la Place de la République. La collégiale conserve les vestiges du premier édifice construit au 12e siècle dans le style roman provençal dont la façade occidentale possède un portail en plein cintre. L'église est rapidement insérée dans la ville médiévale, protégée au 13e siècle par un rempart.
Vers la fin du 16e siècle, une nouvelle église, de style gothique rayonnant et de plan irrégulier, est édifiée. S'orientant vers le sud, elle est attenante à l'ancienne église romane qui en devient le vestibule, appelé narthex. Le chœur est accolé à l'ancienne tour maîtresse du rempart, ayant jadis servi de prison et reconvertie jusqu'à l'époque du dernier chantier de restauration en sacristie. Déjà exhaussé à l'époque baroque, le clocher est surélevé à nouveau au 18e siècle. Vers 1784, le narthex est partiellement reconstruit pour y accéder depuis la ville basse par l'escalier monumental et la porte réalisés face à la rade. Après la destruction de la chapelle Notre-Dame de Consolation en 1944, les ex-voto qui y étaient abrités sont installés à la collégiale Saint-Paul. Cette collection constitue l'un des plus importants ensembles d'ex-voto de Provence.
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L'église St. Paul d'Hyères
L'escalier nous amène à l'entrée de la Villa Noailles. Elle est construite de 1923 à 1925 pour l'aristocrate et mécène Charles de Noailles (1891-1981). Il fait appel à l'architecte Robert Mallet-Stevens pour lui construire une villa au style très rationnel et épuré privilégiant l'entrée de la lumière du soleil. Vendue à la municipalité en 1973, elle est laissée à l'abandon avant d'être rénovée pour être rouverte en 1989 pour devenir un centre d'art et d'architecture en 1996.
L'accès à la villa et ses expositions est possible de 13 à 19h (14 à 20 heures en été). La villa est fermée les lundis, les mardis et les jours fériés. Informations sous Villa Noailles.
Villa Noailles
Nous prenons à gauche avant l'entrée de la villa pour monter un lacet de la route. La Rue Saint-Pierre est une rampe bétonnée qui est bordé plus haut par un mur. Quand on voit une première maison à gauche, on voit aussi un chemin qui monte à gauche. C'est notre accès au ruines du château. On passe plusieurs vestiges de différentes époques, mais on continue simplement de monter.
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Montée de la Rue Saint Pierre vers le château
Si on dévie à droite du chemin, on arrive au pied du mur d'enceinte nord-est qui est ici encore en très bon état. On peut aussi monter ici.
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Dans l'enceinte du château d'Hyères
On monte ainsi jusqu'à un plateau devant les ruines des deux tours qui persistent.
Le château se trouve au point le plus haut, ses ruines forment les points de vue actuels. Il date du 11e siècle et il a été construit après que les sarrasins aient été chassés de Provence. Il chanage souvent de propriétaire et reçoit les visites de différents régnants. Il est en bon état jusqu'aux guerres de religion de la fin du 16. siècle. Il est finalement démantelé en 1620.
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Tours du château d'Hyères
Nous laissons les grandes tours derrière nous. Sans sortir de l'enceinte du château, nous prenons à gauche et montons une sorte de rampe. On suit ce chemin qui nous fait faire deux lacets avant de reprendre la direction sud-ouest.
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Sous les ruines du château d'Hyères
Le chemin désormais plat nous mène devant deux gros cylindres qui forment la base de deux tours jumelles qui encadraient l'entrée basse du château.
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Entrée basse du château aux tours jumelles
La devise du château, Arearum Castrum (le château de l'aire) est gravée dans l'entrée basse. La ville était appelée par ce nom au début du Moyen-Âge.
La porte basse nous guide vers la gauche, la suite du chemin est guidé par des escaliers et des passerelles aménagés. Il nous fait passer sous et autour d'un premier point de vue avec une table d'orientation que l'on accède donc par le nord. Au centre de la ruine se trouve une terrasse un peu plus grande avec une autre table d'orientation panoramique. On en a une vue d'ensemble de toute la commune d'Hyères.
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Devise Arearum Castrum gravé sur une pierre remployée
La ville d'Hyères est à nos pieds. Au fond les îles: Levant et Port-Cros qui se confondent puis Porquerolles et la Presqu'île de Giens.
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Îles d'Hyères et la ville
À l'est, en direction de la Londe-les-Maures, se trouvent les Vieux Salins d'Hyères.
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Rade et Vieux Salins d'Hyères
Au sud se trouve la Presqu'île de Giens, reliée à la terre ferme par le double tombolo qui est aussi occupé par des salines.
À l'ouest se trouvent le Mont Faron, le Coudon et le Fenouillet.
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Tombolo et salins de Giens
Section 2: Château - Rue des Porches
➙ 1,7 km ... 30 min ➚ 5 m ➘ 175 m ↝ moyenne
40% sentiers faciles, balisage ancien
45% petites rues en ville goudronnées, sans balisage
15% routes en ville goudronnées, sans balisage
Les points repères
- Château, 200 m
- Descente par le nord puis le sud jusqu'au retour en ville, 110 m
- Rue Rabaton, 55 m
- Rue des Porches 40 m
- Arrêt de bus Jaurès ou Joffre, 30 m
Une descente un peut plus rapide et quelques belles surprises.
À l'est se trouve un autre point de vue, mais celui-ci est sans table d'orientation. Il est accessible par un chemin bien encadré.
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Cheminement sur les ruines du château d'Hyères
Nous revenons cependant au nord du tous ces points de vue et descendons par une porte vers le nord.
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Sortie par la porte nord du château d'Hyères
Ce chemin descend assez rapidement en deux boucles et en contournant un petit château d'eau. On se retrouve sur le parking au nord de la colline.
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Descente sous la porte nord du château d'Hyères
Nous revenons sur l'aire plate sous les tours, il faut donc rentrer dans l'enceinte de laquelle nous étions sortie par la petite porte auparavant.
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Accès nord du château d'Hyères
Parmi les divers chemins partant de la place vers le sus-ouest, nous prenons la plus basse sans pour autant descendre le long du mur. Cette chemin tourne vite vers la droite, mais reste en forte descente.
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Rade d'Hyères et chemin de descente
On arrive ainsi devant le portail d'une maison. Nous tournons ici à gauche sur une rampe en béton.
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Tourner à gauche sur une rampe bétonnée
On arrive sur un croisement où un panneau indique clairement, qu'il faut tourner à gauche pour descendre vers Hyères.
Pourtant, on peut aussi descendre en aller-retour vers la droite. On peut alors voir d'autres traces de l'enceinte médiévale de la ville.
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Vue sur la partie sud de l'enceinte du château d'Hyères
Ayant donc tourné à gauche comme indiqué, on marche sur une route en terre moins pentue. On prend la première occasion pour descendre vers la droite.
Cela nous ramène vers la ville. On arrive près d'une première maison dans la Rue de la Pastourelle.
On doit en bas tourner à gauche, mais nous serrons à droite et en forte descente à la première occasion. Cela nous fait descendre dans la Rue des Princes. Tout en bas, nous passons l'arche assez fine de la Porte des Princes.
Sous cette porte, nous tournons à gauche.
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Descente Rue de la Pastourelle
En tournant sous la Porte des Princes à droite, on peut accéder au jardin du Parc Saint-Claire. Il est un peu similaire au Jardin Saint-Bernand, mais il n'est accessible qu'en un seul point. Il faut donc revenir sur ses pas après.
Castel Sainte-Claire
Nous arrivons sur un croisement de routes carrossables où nous prenons le seul passage non-carrossable et en forte descente à droite. C'est la Rue Jules Romains.
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Descente sous le Passage Rue Jules Romains
Lors de la descente, nous voyons l'église Saint-Paul à gauche. On peut arriver à l'entrée en avançant ici.
La longue rampe de la Rue Jules Romains donne plus bas sur la Rue Lamalgue où nous continuons à descendre jusqu'à arriver à une petite place qui sert de parking étagé. Ici, on tourne à gauche dans la Rue Fenouillet. Elle débouche plus loin dans la Rue Rabaton où nous continuons dans le même direction.
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La Collégiale Saint-Paul
Le long de la Rue Rabaton se trouve une petite place où les habitants du quartier aiment se retrouver.
Au bout de la rue, nous passons près de la Tour des Templiers et nous retombons sur la Place Massillon. Soit on s'arrête ici pour s'attabler à un des cafés, soit on continue: nous tournons à gauche et nous descendons la Rue Portalet.
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Place Rabaton
Quand la Rue Portalet devient moins pentue et qu'elle s'ouvre sur une place, on tourne à gauche, dans une rue sombre qui ne comporte pas moins de cinq longs passages sous des maisons. C'est l'endroit idéal pour se rafraîchir si on est ici en été.
Plus loin, cette rue débouche sur la Rue Massillon. Nous continuons dans la même direction et ressortons par la Porte Massillon sur la partie basse de la Place de la République.
Nous retrouvons donc le bas de la vieille ville et c'est le moment de retourner aux arrêts de bus ou à l'un des parkings.
Rue des Porches
Sources et informations supplémentaires
Ne partez pas sans de bonnes cartes topographiques: le tour se trouve sur la carte IGN "Hyères, Île de Porquerolles", échelle 1:25000, 3446OT.
Si on ne veut pas s'encombrer de cartes en papier, il est aussi possible d'utiliser des applications cartographiques. C'est d'une part l'application Géoportail de l'IGN. Elle a cependant besoin d'un accès au réseau de données et c'est parfois difficile dans les gorges ou les lieux reculés.
En alternative, on peut utiliser des applications stockant les données sur le portable directement. Elles ne sont en général pas gratuites, mais ne coûtent pas grand chose. Nous utilisons principalement OSMAnd. Il est possible d'y joindre des courbes de niveau, l'ombrage du relief, les balisages et d'autres. Il faut beaucoup de place pour stocker ces données sur le portable.
Bien sûr, il faut aussi avoir accès aux satellites pour le signal GPS pour toute application. Dans certaines gorges, ce n'est pas le cas. Il ne faut donc pas se fier à la position affichée, mais lire la carte sur le portable comme on la lirait sur le papier. La plupart des applications sont disponibles pour Android et iPhone. Les applications permettent en général d'enregistrer la trace parcourue et aussi d'afficher les fichiers GPS proposés avec chacune de nos randonnées.
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Fleurs oranges