Introduction

Voilà un tour loin du bling-bling de la côte, sur des chemins perdus dans les versants des Maures, entre chênes-lièges tordus, bruyère et rochers aux formes étranges. Nous partons du village de Bormes-les-Mimosas vers le nord-est pour rejoindre le point de vue naturel de la Pierre d'Avenon. De là, on part pour une grande boucle dans la forêt méditerranéenne pour rejoindre le Col de Caguo-Ven. Une dernière montée nous mène à la Chapelle Notre-Dame de Constance et son point de vue aménagé. Nous redescendons par le chemin de croix à la ville.

Les faits

11,2 km distance totale

4 h 15 min durée de marche

500 m dénivelé totalisé

orientation moyenne

balisage 90% du tracé

55% routes forestières

20% sentiers de difficulté moyenne

10% sentiers faciles

10% routes départementales

5% petites rues en ville

<5% escaliers

<5% petites routes calmes

<5% sentiers incluant de l'escalade

dangers parties rocheuses

enfants oui, mais c'est long

utile équipement pique-nique

indispensable chaussures de montagne, équipement rando et eau

Coordonnées GPS WGS84 des points de départ et d'arrivée 43.151067,6.344579

Téléchargements

Transports en commun

Sur cette partie de la côte, le train passe loin dans l'arrière-pays, mais il y a la ligne 878 entre Saint-Tropez et Toulon et la ligne 873 entre Saint-Tropez et Hyères de l'autre. Leur défaut majeur est qu'ils ne montent pas au village, mais restent en bas dans la vallée, l'arrêt le plus près est le Rond-Point du Grand Bleu. De l'arrêt précédent, la Gare Routière, monte la ligne 886 au village au début du tour, mais seulement en été. Informations et horaires sous Zou!.

Pour monter à pied au village, il y a cette solution:

• Depuis la vallée: sortir du bus à la station Rond-Point du Grand Bleu. Prendre la toute première rue à droite (Route des Lavandières). Suivre la grande courbe vers la gauche, passer le Chemin des Restanques et prendre la route suivante à droite. Attention, il y en a deux, il faut prendre celle de gauche (Impasse des Gazanias). Monter un peu, puis prendre le Chemin de Saint-François sur la droite. Garder la même direction en arrivant de nouveau sur des routes, on retombe sur la Route des Lavandières dans un virage en lacet, monter et reprendre le Sentier St. François à la hauteur d'un passage piéton. Rebelote, nous revoilà sur la Route des Lavandières, monter jusqu'au lacet de la départementale. Rester ici sur la droite et monter la route principale, changer de côté au passage piéton puis enfiler le chemin dans les bois du Parc du Cigalou au centre du lacet. Toujours tourner à droite dans le parc pour ressortir sous la Salle des Fêtes sur la D41, la traverser et tourner à droite. Juste après prendre l'escalier ou la partie haute du Parc et continuer à monter pour arriver à la mairie et au départ de cette randonnée. 130 mètres de dénivelé et trois quarts d'heure sur route goudronnée et sentiers bétonnés en plus.

Accès en voiture

Le point de départ se trouve à l'accès au arking St. François un peu à l'est du centre ancien.

Depuis la D559, la départementale côtière du Var, monter en lacets (D41) au village de Bormes et suivre les indications en direction du Parking Saint-François. Il se situe à l'est sous la grande esplanade de la mairie.

En venant de Collobrières passer le cimetière et serrer à gauche de la Chapelle Saint François à l'entrée haute du village pour accéder au même parking.

Parkings utiles

Le parking St. François (gratuit) se trouve en haut du village. Éviter à tout prix le mercredi matin en saison, c'est le jour du Marché de Bormes. D'autres places sont disponibles à droite du cimetière en direction de Collobrières, c'est le début de ce tour.

Conseils

Ce tour présente un dénivelé plus élevé qu'il ne paraît au premier abord. On est en chemin environs quatre heures et ce pas forcément à l'ombre, la forêt méditerranéenne a le défaut d'être très basse et parfois éparse. Il est impératif de partir très tôt quand il fait chaud.

Nous conseillons de chaussures hautes pour les rochers et les descentes assez pentues. Il y a partout des chemins assez larges, on peut passer en pantalon court.

La chapelle Notre-Dame de Constance n'est ouverte que lorsqu'elle est gardée par un ou une bénévole, ce qui est en général le cas les jours féries et les jours particulièrement beaux en hiver.

Toute la région est une zone à fort risque d'incendie de forêt. En période estivale, mais aussi en dehors de celle-ci par sécheresse ou vents forts, l'accès aux massifs forestiers est réglementé. Ainsi des routes peuvent être interdites à la circulation et/ou des sentiers interdits aux randonneurs. Information actuelles: Carte d'accès aux massifs forestiers du Var. La carte montre les couleurs vert, jaune, orange et rouge qui correspondent à des niveaux de danger.

Les sections

1. Bormes les Mimoas - Landon - Pierre d'Avenon
2. Pierre d'Avenon - Col de Landon - Roussel - Col de Caguo-Ven
3. Col de Caguo-Ven - ND de Constance - Bormes

Section 1: Bormes - Pierre d'Avenon

➙ 4 km ... 1 h 20 min ➚ 300 m ➘ 20 m ↝ facile

15% routes départementales, sans balisage

65% routes forestières, balisage rare

10% sentiers de difficulté moyenne, balisage rare

5% petites routes calmes, balisage rare

5% routes forestières, balisage rare

5% sentiers incluant de l'escalade, balisage aléatoire

Nous partons de l'accès au Parking St. François qui se trouve sous la chapelle du même nom, que nous visiterons au retour.

Cette chapelle forme une sorte de rond-point sur la route départementale qui monte de Bormes vers Collobrières. Nous partons aussi dans cette direction. Au début, un étroit trottoir est réservé aux randonneurs et aux piétons.

Plus tard, il ne reste qu'une petite bande pour les piétons. Mais ne désespérons pas, on ne marche même pas 10 minutes au bord de cette route D41.

Quand la route fait un grand virage vers la gauche, nous voyons un grand mur qui marque le cimetière. Ici nous quittons la route et passons à gauche du cimetière sur le Chemin du Landon.

C'est une route non revêtue qui descend un peu, mais qui nous fait passer ce vallon à une hauteur à peu près constante.

Cette route forestière nous fait passer sous une carrière et puis suivent une mulitude d'accès à des maisons éparses. Il n'est pas toujours très clair ce qui est la route et ce qui est un accès à une maison.

Parfois, des balises bleues aident à trouver le bon embranchent. Mais en gros, il faut suivre l'embranchement qui change le moins de pente.

L'état de la route se dégrade après les dernières maisons et on monte de manière un peu plus soutenue quand on voit une citerne incendie. C'est pour nous le moment de quiter cette route et de continuer tout droit.

Après la place un peu vague près de la citerne suivent d'autres panneaux.

La route garde à peu près la hauteur d'avant, on passe deux gués qui peuvent être humides après la pluie.

La route est maintenant beaucoup plus pentue. Nous montons dans la vallée de la Vieille.

Une bifurcation sans signes clairs, ici nous prenons à droite et en montée.

La route nous fait passer près de ruines d'une ancienne ferme. Elle était sans doute située ici à cause de la présence d'eau dans ces versants. Aujourd'hui, il ne restent que quelques murs avec une vue sur Porquerolles.

Nous continuons sur cette route qui nous fait tourner vers le sud.

Sur cet axe, lorsque la route tourne encore une autre fois vers la droite, il faut repère une balise bleue sur un pin à gauche de la route. Plus loin, on voit un pylône électrique. C'est pour nous le moment de chercher un sentier qui monte fort dans le versant. Il se trouve quelques mètres après la balise bleue.

Ce chemin monte en ligne direct la pente. Il passe entre rochers et sous quelques chênes-lièges. Le balisage reste bleu, mais il est très discret.

Nous voyons que nous marchons le long de chemin ancestraux parce que nous longeons un mur en pierre sèche avec un couronnement de gros rochers obliques bien monté. Cela stabilise les pierres plus petites au-dessous et c'est aussi une manière élégante de libérer les champs des cailloux.

Nous montons ici le long d'une crête et on voit bien retour vers Bormes. La colline isolée est coiffée de la Chapelle Notre-Dame de Constance, on y montera à la fin de ce tour.

Au fond est Hyères avec le tombolo de Giens.

La belle vue nous fait un peu oublier que nous sommes dans une montée assez pentue et qui peut être pénible au soleil. Partant assez tôt, on est à l'ombre ici. La photo est prise à midi en janvier.

Le chemin très pentu nous rejette sur la Route des Crête des Maures goudronnée. Il peut y avoir de la circulation ici. On tourne en haut à droite et on prend la première occasion à gauche. Une balise bleue se trouve sur un poteau téléphonique.

La chaîne ne vaut que pour les voitures, le sentier de randonnée passe bien ici.

La route forestière que nous suivons est plutôt un large chemin. Elle suit une ligne électrique secondaire.

Au bout de quelques mètres, nous voyons un rocher avec une tige métallique au sommet. C'est la Pierre d'Avenon!

Nous devons rester sur la piste forestière jusqu'à être à la hauteur du rocher.

L'accès au rocher n'est pas marqué, comme si on voulait le cacher. Sur le chêne-liège se trouve une simple balise bleu sans indication de tourner. Nous tournons quand même à gauche.

On avance vers le bosquet et on franchit une première marche rocheuse sur laquelle se trouve une balise bleue en croix. Notre sente continue au-delà. Nous longeons pendant quelques mètres un grillage rafistolé, puis on se tient à gauche pour monter dans les rochers.

Contrairement à la femme sur la photo, il faut passer derrière le rocher pour monter plus aisément.

Derrière, on retouve aussi de nouveau quelques balises bleues sur des arbres. La montée dans le dédale de rochers est aisée et ne pose pas de problèmes majeurs.

La Pierre d'Avenon est un chaos de roches cristallines formée par l'érosion. Il montre l'état géologique de base du socle du Massif des Maures.

Une cupule au sommet donnent au lieu un aspect mythique. Il ne faut cependant pas chercher de rites ancestraux ici, l'érosion par l'eau peut créer de telles formes.

La vue d'ici est bien sûr grandiose, une grande partie de cette partie de la Côte d'Azur et toutes les îles d'Hyères sont sous nos pieds.

La première section se termine ici et il reste encore beaucoup de chemin.

Section 2: Col de Landon - Col de Caguo-Ven

➙ 4,8 km ... 1 h 40 min ➚ 115 m ➘ 315 m ↝ moyenne

25% routes forestières, balisage rare

20% sentiers faciles, balisage rare

40% routes forestières, balisage aléatoire

20% sentiers de difficulté moyenne, balisage aléatoire

Nous redescendons du rocher par le même chemin et nous continuons la route forestière en direction nord.

Le chemin n'est pas rectiligne et tous les embranchements ne sont pas balisés. Nous voyons par moments un grand pylône électrique près duquel nous devrons passer.

Après un premier petit zigzague droite-gauche, suit une autre boucle gauche-droite. On prend à gauche au cairn et à droite à l'intersection suivante. On passe alors directement près du pylône.

La forêt est ensuite un peu plus dense car il s'agit d'arbres plantés activement.

Nous continuons d'avancer vers le nord sur un chemin forestier en principe toujours carrossable. On se tient à gauche à toutes les intersections avec d'autres routes comme sur la photo.

À la dernière bifurcation, il n'y a qu'un sentier à gauche, nous le prenons et nous retrouvons vite quelques balises bleues et aussi des anciennes balises de GR qui ne passe plus ici.

Le chemin est en descente assez directe entre rochers de tailles diverses et sous des grands chênes-lièges tordus. Ce lieu féerique nous rappelle la Forêt des Carnutes telle qu'elle est décrite chez Astérix et Obélix. La vraie forêt de ce nom se trouve cependant sur le Plateau de Beauce entre Chartres et Orléans.

Nous voyons que nous descendons vers un col. La vallée à droite mène vers la Môle. Les grands rochers restent omniprésents.

Le Col de Landon est marqué par un grand croisement. À gauche, on rejoint très vite la Route des Crêtes que nous avons déjà croisés. À droite descend le Vallon de la Femme Morte, un zone très reculée du Massif des Maures.

Nous continuons tout droit et dans la logique d'un col, nous devons remonter en face.

On remonte sur d'autres rochers. Cela change des longues pistes forestières. Il y a deux balises connues et une grande blanche avec un trait vertical vert, ceci est une limite de forêt.

Nous sommes ici sur une section du GR90 qui relie le Lavandou à Notre Dame des Anges, une grande chapelle haute placée plus loin au nord dans les Maures.

En pleine forêt, une balise nous indique de tourner à gauche, mais c'est l'indication de nous tenir à gauche sur la route forestière sur laquelle on débouche plus loin.

Quelques mètres plus loin, nous tournons de nouveau à gauche pour quitter la route forestière suivant la balise bleue. Attention le GR90 reste sur la route forestière bien que nous le retrouverons plus tard.

Toutes les parties hors pistes forestières sont pentues sur ce tour. Alex est contente ces montées nous font faire un peu d'exercice.

Notre sentier en montée débouche sans surprise sur une autre route forestière. Nous prenons à gauche pendant plus de 800 mètres et durant environ 25 minutes de marche.

La route forestière est plus ou moins plate et parcourt sous la crête. La vue est dégagée par moments et on a alors des perspectives inhabituelles sur la côte.

En continuant le long de la route forestière, nous voyons par moments vers la colline avec la Chapelle Notre-Dame de Constance. C'est le moment de repérer la vue de la piste sur cette photo. La piste est depuis quelques minutes en légère descente et en face se trouve une élévation. Il faut repérer en pleine ligne droite un cairn sur une palette en bois. Ceci marque notre descente. Si on rate cet embranchement, il y en un autre 50 mètres plus loin marqué par une route en cul-de-sac à gauche. Ces deux chemins se rejoignent un peu plus bas.

Ni l'un ni l'autre sont balisés le long de la route forestière.

Il y a quand même une balise officieuse là où les sentiers mentionnés plus haut se rejoignent.

La descente se passe le long d'une crête au nord du Vallon de Baguier. Le chemin est clair et dégagé, il passe parfois sur un côté, puis sur l'autre. On croise ici beaucoup de grands chênes-lièges. Ici personne ne les coupe, on ne récolte même plus leur liège.

Le sentier nous amène sur une route. C'est le début de la route des Crêtes qui continue vers l'est jusqu'au Col du Canadel pour passer ensuite au-dessus de Cavalaire et pour descendre vers Cogolin.

Nous prenons en bas à droite et on se retrouve en quelques mètres sur la route D41 que nous connaissons de Bormes.

Nous sommes maintenant sur Col routier de Caguo-Ven. Ce nom provençal peut prêter à sourire, mais il signifie Mauvais Air, dans le sens de l'air expiré par un malade.

Section 3: Chapelle ND de Constance

➙ 2,3 km ... 1 h 10 min ➚ 85 m ➘ 165 m ↝ facile

5% routes départementales, balisage aléatoire

25% routes forestières, avec balisage

5% sentiers faciles, avec balisage

5% routes forestières, balisage aléatoire

<5% escaliers, sans balisage

30% sentiers de difficulté moyenne, avec balisage

5% petites rues en ville, balisage aléatoire

5% escaliers, sans balisage

5% petites rues en ville, sans balisage

10% routes départementales, sans balisage

Il faut y tourer à droite et prendre à la première occasion à gauche. On reconnaît un premier oratoire qui marque l'accès à la Chapelle Notre-Dame de Constance.

Attention sur cette route, des nouveaux riches et d'autres imbécile la prennent pour une piste de Formule 1.

Après la route, nous nous retrouvons de noveau sur une piste incendie. Au croisement suivant, nous prenons à gauche pour passer près d'une citerne d'eau. On ignore l'embranchement sous la ligne haute-tension et on continue à monter dans l'ubac couverte d'une forêt assez dense.

Même pas dix minutes après avoir quitté la route, on prend la piste à gauche puis un chemin plus rude encore à gauche. La balise du GR indique aussi de passer ici.

Nous montons sur un ancien chemin caladé. Il s'agit de pavés posés à la verticale pour mieux fixer les pierres et solidifier le revêtement. Il permettait aussi au bêtes d'avoir un meilleur appui. Le terme calade est provençal et se limite normalement à la Provence majoritairement calcaire. Le Massif des Maures est une inclusion cristalline composée essentiellement de schistes très friables et de gneis plus robuste. C'est de ce dernier que nous sommes en présence ici. Le schiste local n'aurait pas perduré si longtemps.

Après une vingtaine de mètres de montée, nous tournons à droite sur une autre section de calade.

La calade nous ramène sur la piste forestière quittée plus bas. Dans le prochain virage de la route, nous continuons tout droit sur quelques mètres.

Nous voyons à gauche des constructions avec des marches sans que l'on reconnaisse à quoi cela pouvait servir. Nous montons ces marches et par la suite sur les rochers.

Ainsi nous arrivons sur le point de vue aménagé avec une table d'orientation.

On voit ici bien sûr sur Bormes et la côte est du Cap Bénat. Le contre-jour hivernal est malheureusement très fort avec le soleil bas d'hiver.

On voit aussi très bien vers le sud-ouest, l'ouest et même le nord-ouest. Ici se trouvent d'autres crêtes montagneuses intéressantes, calcaires celles-là.

La vue est cependant un peu cachée à l'est.

En descendant du point de vue on voit vers la chapelle qui couvre le sommet de la colline et qui lui donne son nom.

Comme souvent en Provence, elle présente un porche ouvert avec des bancs, cela peut servir d'abri.

La chapelle a été construite au 12e siècle sur les vestiges d'un temple de Diane.

Elle n'est ouverte que lorsqu'elle est gardée par un ou une bénévole, ce qui est en général le cas les jours féries et les jours particulièrement beaux en hiver. L'office de tourisme renseignera.

La base de la chapelle est très irrégulière, ainsi la nef est décalée par rapport à l'entrée.

Les petites fenêtres avaient été murées et ont été rouvertes lors de la rénovation en 1987.

On ne peut pas rester éternellement sur ce lieu paisible, il faut encore mobiliser un peu d'énergie pour la descente car cela se passe de nouveau sur une calade. C'est bien plus fatigant et casse-gueule en descente!

La vue dédommage cependant.

Des oratoires ponctuent la descente. Ils sont tous de facture un peu différente et il en manque.

Pour finir, ce chemin de croix caladé nous rejette sur une route bétonnée où nous descendons à gauche.

En bas, sous les grands pins, se trouve le château des Seigneurs de Fos qui ne se visite pas, mais une terrasse panoramique est accessible à gauche de l'ancien immeuble.

On voit en bas des plantes exotiques, un escalier nous permet d'y passer par la suite.

En regardant un peu à gauche, on voit le clocher de l'église qui se trouve encore sur notre chemin.

Nous redescendons de la terrasse en nous tenant à gauche, on arrive sur un escalier qui nous sert de raccourci. Dans la partie orientée vers le sud, il y a un petit parc sur la droite, il est planté de succulents et autres plantes aimant la chaleur.

Sous le parc, on prend à gauche pour descendre et ensuite la première possibilité à droite.

On longe ainsi la nef de l'église construite dans le versant. Au bout, prendre à gauche pour arriver devant l'entrée du bâtiment religieux central du village.

L'église Saint Trophyme date de la fin du 18e siècle, même si elle est d'inspiration romane.

Nous ressortons de l'église et nous nous tenons à gauche. Toujours en descente. On passe ainsi l'office de tourisme sur la Place Gambetta et devant se trouve un virage en épingle de le route D41 le long de laquelle nous remontons à gauche en quelques minutes vers la Chapelle St. François de Paule et le point de départ.

Saint François de Paule, né à Paola, en Calabre était pèlerin, ermite et fondateur de l'ordre des Minimes au 15e siècle. On le vénère ici parce que l'on croit qu'il a délivré le village de Bormes de la peste en 1481.

Le parc autour de la chapelle peu servir de repos après le tour.

Sources et informations supplémentaires

Ne partez pas sans bonnes cartes topographiques: le tour se trouve sur la carte IGN "Le Lavandou, Corniche des Maures, Parc National de Port-Cros", échelle 1:25000, 3446ET.

Si on ne veut pas s'encombrer de cartes en papier, il est aussi possible d'utiliser des applications cartographiques. C'est d'une part l'application Géoportail de l'IGN. Elle a cependant besoin d'un accès au réseau de données et c'est parfois difficile dans les gorges ou les lieux reculés.

En alternative, on peut utiliser des applications stockant les données sur le portable directement. Elles ne sont en général pas gratuites, mais ne coûtent pas grand chose. Nous utilisons principalement OSMAnd. Il est possible d'y joindre des courbes de niveau, l'ombrage du relief, les balisages et d'autres. Il faut beaucoup de place pour stocker ces données sur le portable.

Bien sûr, il faut aussi avoir accès aux satellites pour le signal GPS pour toute application. Dans certaines gorges, ce n'est pas le cas. Il ne faut donc pas se fier à la position affichée, mais lire la carte sur le portable comme on la lirait sur le papier. La plupart des applications sont disponibles pour Android et iPhone. Les applications permettent en général d'enregistrer la trace parcourue et aussi d'afficher les fichiers GPS proposés avec chacune de nos randonnées.

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