Introduction

Les Baux, c'est ce rocher sur le versant sud de la Chaîne des Alpilles qui attire des milliers de gens par jour. Les routes d'accès sont transformés en parkings payants, tout comme l'entrée au village et aux ruines du château tant convoité au Moyen-Âge. C'est vrai que la vue en est très bonne, c'est vrai que tout ceci est très beau. Mais n'est-ce pas meilleur de voir tout ceci et même plus en faisant le tour du rocher? Nous passons à une dizaine de points de vue directs sur le rocher des Baux, une partie se trouve même au-dessus de ce dernier. L'avantage majeur est aussi d'éviter les masses et les grands parkings payants.

Les faits

8 km distance totale

3 h 45 min durée de marche

290 m dénivelé totalisé

orientation moyenne

balisage 50% du tracé

45% routes forestières

15% sentiers de difficulté moyenne

10% petites routes calmes goudronnées

10% sentiers faciles

5% sans chemin

5% routes départementales goudronnées

5% sentiers peu reconnaissables

<5% chemin dans une grotte

<5% escaliers

<5% via ferrata

dangers parties exposées

enfants oui, mais c'est long

utile équipement pique-nique

indispensable chaussures de montagne, équipement rando et eau

Coordonnées GPS WGS84 des points de départ et d'arrivée 43.752257,4.793593

Téléchargements

Transports en commun

Uniquement en juillet et août: la ligne 707 d'Avignon via St. Rémy est prolongée pour rejoindre les Baux-de-Provence. C'est loin d'être suffisant et il est utile de s'en plaindre aux offices de tourisme de la région car ce sont les communes qui contribuent normalement au maintien des lignes. Chercher la ligne 707 sous horaires sous Zou!

Quand ce bus roule donc, on descend à l'arrêt Les Baux et on continue de descendre la route départementale sur 50 mètres pour continuer tout droit dans le virage suivant. On débute alors le tour à la section 3.

Accès en voiture

Nous sommes dans le Massif des Alpilles, au centre du triangle Arles, Avignon et Salon-de-Provence. Uniquement des petites routes y mènent. Nous sommes précisément entre St.-Rémy-de-Provence au nord, Fontvieille au sud-ouest et Maussane au sud-est.

Les routes d'accès du sud-ouest (D27) et du sud-est (D27a) sont les parkings du village, mais ceux-ci ne forment pas notre lieu de départ.

En venant du nord, donc de St.-Rémy, on monte une route sinueuse vers le sud. Juste avant le col se trouve un croisement très large où nous tournons à gauche.

En venant du sud, on monte des deux côtés du rocher le long des parkings pour prendre la route sinueuse qui passe dans le Val d'Enfer et qui monte au Col de Sarragan. Le col est marqué par une entaille artificielle dans la roche. Juste après, on tourne à droite sur une route des crêtes en cul de sac pour les véhicules motorisés.

Parkings utiles

150 mètres plus loin à l'est du col se trouvent des espaces vagues qui servent de parking. Ceux d'en bas à droite offrent même de l'ombre toute la journée. Il y a d'autres places semblables sur quelques autres centaines de mètres qui peuvent tous servir de départ au tour. On trouve généralement de la place ici parce que nous sommes trop loin du village des Baux pour une simple visite. Le départ se trouve en tout cas près de la roche percée près du premier parking.

Conseils

Ce tour présente plusieurs montés et descentes et on part du point le plus haut vers lequel il faut retourner à la fin. Le chemin est cependant assez varié pour que cela ne soit pas lassant.

Dans la section 2 est décrit la visite de la Carrière Mireille. On peut ignorer cet aller-retour si on ne veut pas emprunter cet accès officiellement interdit.

Il n'y a pas d'eau potable le long du tour.

Toute la région est une zone à fort risque d'incendie de forêt. En période estivale, mais aussi en dehors de celle-ci par sécheresse ou vents forts, l'accès aux massifs forestiers est réglementé. Ainsi des routes peuvent être interdites à la circulation et/ou des sentiers interdits aux randonneurs. Information actuelles: Carte d'accès aux massifs forestiers et espaces exposés dans les Bouches-du-Rhône. La carte montre les couleurs vert, jaune, orange et rouge qui correspondent à des niveaux de danger.

Les sections

1. Roche percée - Oppidum des Bringasses - Falaise de Baumanières
2. Falaise de Baubesse - Carrière Mireille - Route des Oliviers D27a
3. Route des Oliviers D27a - Trémaïé - Pavillon de la Reine Jeanne
4. Pavillon de la Reine Jeanne - Deffend - Col de Sarragan - Roche percée

Section 1: Oppidum des Bringasses - Baumanières

➙ 1,3 km ... 1 h ➚ 35 m ➘ 125 m ↝ moyenne

<5% sentiers peu reconnaissables, sans balisage

20% routes forestières, balisage aléatoire

15% sentiers de difficulté moyenne, sans balisage

15% routes forestières, officiellement interdit

10% chemin dans une grotte, officiellement interdit

15% routes forestières, officiellement interdit

25% sentiers de difficulté moyenne, sans balisage

Nous partons donc du parking vers l'est. Sur le parking du haut se trouvent aussi des panneaux avec des cartes et des tours en couleurs. Ces couleurs ne représentent pas la couleur du balisage dans la nature. Nous suivrons en partie le tracé vert et le tracé orange.

La forteresse est construite du 11e au 13e siècle. Les princes de Baux contrôlent alors une grande partie de la Provence. Le château est rasé par ses propres habitants dès 1633 à la suite des guerres de religions où les Baux avait choisi le camp perdant des protestants.

Notre première étape est la Roche Percée. On peut grimper facilement dans la cavité basse. Hormis l'originalité de la forme créée par l'érosion naturelle, l'endroit offre aussi un premier bon point de vue sur le rocher des Baux. Nous sommes ici très précisément au nord du village.

On continue 50 autres mètres sur cette petite route et dans le virage suivant monte une sente sur la colline à gauche de la route.

Diverses cartes marquent une table d'orientation sur le point culminant, or celui-ci est détruit depuis longtemps. Nous y montons quand même pour deux raisons. D'une part ce sera le point le plus haut du tour. D'autre part, on en a vraiment une bonne vue d'ensemble sur une grande partie du Massif des Alpilles.

On voit d'ici aussi dans le Val d'Enfer et la carrière encore active de Sarragan.

Ce point haut marque une longue descente. On continue à peu près dans la direction de la montée. Elle est d'abord rapide pour redescendre vers la route. Nous traversons la route et prenons la piste forestière en face et à droite des pierres posées en barrière contre les voitures.

Cette piste est en légère descente, sous la route des crêtes et elle traverse les ramifications boisées du haut Val d'Enfer. C'est une trotte tranquille et une étape de liaison. Dans la partie la plus sombre, nous croisons le Val d'Enfer au fond duquel passe une autre piste forestière.

Nous nous tenons à droite aux deux bifurcations qui suivent. La route est plate et remonte ensuite un peu.

Rester aussi à droite au croisement suivant. On est en quelques instants aux antennes de Baumanières.

Passer ces installations techniques et aussi les socles d'anciennes antennes et un vieux local technique. Nous avançons le long de la crête sur des grandes dalles rocheuses jusqu'à avoir une bonne vue sur les Baux.

Ce point de vue offre aussi des bonnes perspectives sur le Val d'Enfer à droite, les plaines d'oliviers et les versants sud-est des Alpilles.

Nous revenons ensuite sur nos pas et au croisement où nous avons quitté la piste principale. Nous reprenons la piste à droite. Elle passe sur un plateau assez plat et elle est alors plus dégagé. 200 mètres plus loin suit une autre bifurcation. Nous y tournons encore à droite.

Une vingtaine de mètres plus loin, nous quittons cette piste forestière vers la gauche. Il y a plusieurs sentes parallèles mais surtout des rochers et des murets visibles plus loin. On avance dans cette direction pour voir des murs et des pierres travaillés. Il s'agit de l'Oppidum des Bringnasses. L'accès le plus aisé est à droite suivant le tracé de la flèche rouge sur la photo.

Le terme d'oppidum est peut-être déplacé, il s'agit soit d'un poste avancé des Baux, soit d'une position concurrente médiévale. Les travaux d'aplanissement, de collecte d'eau et de tombes rupestres sont impressionnantes. On peut imaginer tout un château sur la grande place plate centrale.

C'est cependant aussi un site panoramique sur les Baux, bien sûr. Nous en sommes désormais considérablement rapprochés.

On reconnaît ici très bien la position avancée du rocher dans la plaine.

Nous revenons par le même chemin à la piste principale et nous continuons vers la droite. En quelques minutes, nous sommes sur le bord de la Falaise de Baumanières. On est encore plus près des Baux, mais on en voit maintenant aussi le côté moche avec les énormes parkings.

La flèche rouge sur la photo montre que nous devons longer ces parkings sur quelques mètres. Cela se passe dans la section 3.

Section 2: Carrière de Mireille

➙ 2,8 km ... 1 h 10 min ➚ 80 m ➘ 95 m ↝ moyenne

10% petites routes calmes goudronnées, avec balisage

10% sentiers de difficulté moyenne, sans balisage

45% routes forestières, balisage aléatoire

10% sans chemin, sans balisage

15% routes forestières, balisage aléatoire

10% sentiers peu reconnaissables, sans balisage

5% routes forestières, balisage aléatoire

<5% sentiers peu reconnaissables, sans balisage

Il n'est pas possible de descendre directement du rocher vers la suite du tour. Nous revenons donc sur nos pas. On passe l'accès à l'oppidum, cela monte un peu. Dans le virage à gauche qui suit, nous repérons un cyprès chétif à droite. Il marque notre sentier de descente assez franche.

En principe, on marche pendant quatre minutes vers le sud-est et les cinq minutes suivantes vers l'est. On contourne ainsi des rochers pour enfiler le seul passage aisé. La sente n'est pas toujours évidente entre buis et rochers épars. Il n'y a aucun balisage. Cependant, le tracé GPX fourni en haut de la page est très précis.

Une minute après le cyprès, on est tenté de prendre à gauche. On peut avancer sur un rocher avec une bonne vue, mais c'est un cul-de-sac.

Moins de deux minutes plus loin, la chose se répète, il vaut mieux rester en descente sans tourner à gauche.

Une autre minute plus loin, le chemin tourne légèrement vers la gauche en descente encore plus soutenue. Trois minutes plus loin, on passe dans des rochers, mais il ne faut pas dévier de la direction et continuer à descendre.

On retombe ensuite sur une étroite piste forestière nommée Chemin de la Cabane. On prend ici à droite, le chemin tourne aussi à droite et continue en montée. Il n'est pas souvent emprunté, la végétation reprend peu à peu le dessus.

Nous croisons un panneau d'interdiction au message très clair. Nous sommes ici sur le chemin vers une carrière délaissée dans les années 1910. Le site n'est en rien sécurisée et l'érosion continue le travail des hommes. Des grands rochers se sont détachés pour obstruer en partie les ouvertures à l'ouest, nous approchons cependant la carrière du côté est. C'est à chacun et chacune de décider d'avancer ici ou non. La carrière ressemble fort à celles ouvertes au public dans le Val d'Enfer, mais elle abrite d'autres joyaux: des graffitis politiques des années 1930.

Il y a deux ouvertures principales à l'est et le versant écroulé à l'ouest. On peut rentrer par les deux premières ouvertures artificielles. On a détaché ici des blocs aux angles droits et cette découpe se voit sur tous les murs et au plafond.

On voit des graffitis un peu partout. Ils s'étalent de la Première Guerre mondiale jusqu'au présent. C'est un véritable livre d'histoire politique et sociale qui couvre surtout la première moitié du 20e siècle. Il y a des portraits schématisés avec des casques de l'Empire Allemand, mais aussi des portraits entiers d'hommes politiques de la Restauration des Bourbons.

La série la plus impressionnante sont des portraits commentés de présidents de la République française des années 1930. On replonge ici dans un temps révolu, mais où la politique était discutée avec passion apparemment.

Il n'est pas toujours facile de démêler ces graffitis superposés. À côté des messages politiques se trouvent aussi des marques des exploitants de la carrière et des notes de recherche d'emploi (chieusse signifie travailleur des carrières).

Bien sûr, il y a aussi des graffitis purement populaires. Ils s'étendent aussi des années 1910 à nos jours. On blâme des collèges, on loue ou on décrie des femmes de la région, on râle de maux divers. La pauvreté est aussi thématisée dans les graffitis textuels. Des rêves sont aussi dessinés: dans la partie haute de certains murs se trouvent des dessins de voitures de course des années 1920.

De manière générale, les murs sont à lire de haut en bas, mais ce n'est pas généralisé. On passe bien une vingtaine de minutes dans cette cathédrale de l'histoire du 20e siècle qui vaut un véritable cours d'histoire.

Après cette visite captivante, nous ressortons par le chemin de l'aller pour passer de nouveau le panneau d'interdiction.

Quand le chemin de la Cabane tourne à gauche, nous repérons une sente à droite. Le chemin part d'abord vers l'est, mais tourne très vite à droite vers le sud, puis vers le sud-est. La descente est presque aussi pentue que celle du plateau.

Le terrain est ravinée et on passe sur des rochers érodés qui interdisent toute forme de végétation.

Nous descendons finalement dans un vallon pour arriver sur une oliveraie. Nous prenons ici à droite pour longer cette dernière au bord du champ ou un peu en hauteur dans la forêt.

Nous arrivons ainsi sur la Route des Oliviers transformée en long parking payant. On prend à droite.

Section 3: Trémaïé - Pavillon de la Reine Jeanne

➙ 1,7 km ... 40 min ➚ 45 m ➘ 65 m ↝ facile

20% routes départementales goudronnées, balisage aléatoire

30% routes forestières, balisage rare

10% sans chemin, sans balisage

20% sentiers faciles, balisage rare

<5% escaliers, balisage rare

15% petites routes calmes goudronnées, sans balisage

Nous prenons donc cette route en montée sur 350 mètres jusqu'au virage de la route.

À mi chemin de la route et du parking, il est possible de monter le long d'une sente de fortune derrière la glissière de sécurité. On ne fait vraiment rien pour les piétons aux Baux, même pas pour ceux qui payent ici les parkings.

Quand la route tourne à droite, nous sortons vers la gauche sur une large piste.

Ceux venus en bus descendent la route et tournent à droite pour commencer ici le tour.

À droite, tout au début de la piste, se trouve un panneau indiquant des habitations troglodytiques. On n'y explique rien, il s'agit sans doute d'abris de bergers.

Nous continuons le long de cette piste en plein soleil. Elle passe directement sous le rocher des Baux, on reconnaît bien les défenses naturelles du site, mais aussi la ruine du château qui se trouve surtout de ce côté.

En peu de minutes, nous arrivons à une petite chapelle qui ne vaudrait pas que l'on l'évoque si elle n'était pas accolée à un rocher avec un bas-relief d'époque romaine. On dit même que la chapelle a été construite pour empêcher le rocher de se retourner d'avantage.

La chapelle dispose d'un parvis élargi. Les rochers taillés sont visiblement un remploi d'une autre source.

On ne sait pas si ce rocher est tombé du plateau ou s'il était toujours ici. Les trois personnages représentés ont longtemps été interprétés comme étant trois femmes et associés aux Trois Maries (Trémaïé): Marie de Béthanie, Marie Salomé et Marie Jacobé dont on dit qu'elles sont parties en barque de Palestine pour arriver en Provence. Plusieurs sites se disputent le lieu de débarquement et le lieu de repli. La Sainte-Baume est un autre de ces lieux.

En réalité, le relief représente deux femmes et un homme. Un texte fortement érodé se trouve au-dessous, mais il n'aide pas à l'identification des représentés. La femme au centre est clairement mise en évidence, il peut s'agir d'une divinité personnifiée ou d'une personne recommandée à une divinité.

Au-delà de la chapelle se trouve un rocher en forme de banc qui peut servir pour une pause. C'est cependant la section la plus exposée au soleil, on peine à trouver de l'ombre ici.

Un peu plus loin est un rocher erodé en taffoni. Plus haut, toute la falaise montre ce type d'érosion par l'humidité de l'air.

Nous continuons notre chemin ensoleillée jusqu'à sous la pointe sud du rocher des Baux. On peut ici dévier vers la gauche pour approcher le bord d'une autre falaise.

Du bord de la dalle rocheuse, on a un peu de recul pour une meilleure vue sur le rocher des Baux plus haut.

En regardant vers l'est, on voit la grande antenne sur le Plateau de Caume et les Orpies, c'est un petit massif au sud des Alpilles.

Nous revenons vers le sentier de ceinture et nous continuons à contourner le rocher. On arrive alors vers le nord et dans une zone un peu plus ombragée. Avant de retomber sur une route, on passe une statue de Vierge Noire et une brèche naturelle de ce côté du rocher. C'était sans doute un point difficile à défendre au Moyen-Âge. De nous jours, on y entretient des ronces pour empêcher les gens de monter sans payer.

Le sentier nous mène sur un chemin caladé qui monte au village. Nous tournons cependant à gauche pour descendre vers une autre route transformée en parking longitudinal. Ici aussi à gauche et en descente, mais on prend la première à droite. C'est le chemin des Jardins, réservé aux riverains. Il ne semble mener nulle part, mais finit par descendre à gauche vers un croisement.

On prend d'abord à droite pour monter vers une sorte de parc délaissé.

Ici se trouve le Pavillon de la Reine Jeanne dans le style de la Renaissance. L'élégant pavillon d'angle est construit par Jeanne de Quiqueran, épouse d'Honoré des Martins, Baron des Baux de 1568 à 1581. Il servait de décor au jardin appelé Jardin du Comte ou Verger du Roi. Frédéric Mistral, maître de la langue et la littérature provençales, en fait faire une copie pour son tombeau à Maillane.

Il est triste que ce monument soit tant délaissé tout comme le parc sans aucune mise en valeur.

Section 4: Deffend - Sarragan

➙ 2,2 km ... 1 h ➚ 130 m ➘ 5 m ↝ moyenne

5% petites routes calmes goudronnées, sans balisage

15% sentiers faciles, balisage rare

10% sentiers de difficulté moyenne, sans balisage

<5% via ferrata, sans balisage

5% sentiers faciles, sans balisage

10% sentiers de difficulté moyenne, sans balisage

5% sentiers faciles, sans balisage

5% sentiers peu reconnaissables, sans balisage

35% routes forestières, sans balisage

10% petites routes calmes goudronnées, balisage rare

Nous revenons sur nos pas et jusqu'au croisement pour tourner à droite sur le Chemin du Deffend. On y retrouve un autre site caché aux touristes des Baux: l'ancien lavoir. C'est le bâtiment un peu plus bas sur la gauche. On n'y gaspille plus d'eau puisque personne ne vient ici, le site n'est indiqué nulle part. Cette vallée est verdoyante, on y voit d'énormes arbres dans les jardins.

Le lavoir est le point le plus bas du tour. Toute la dernière section concerne la remontée au point de départ. C'est la section la plus naturelle du tour. Il y a aussi une courte via ferrata. On passe bien sûr aussi d'autres points de vue sur les Baux.

On part du lavoir en montée vers l'ouest. Tourner à gauche au premier croisement puis prendre tout le temps à droite et en montée. La route se transforme vite en piste et encore plus vite en simple sentier.

Il s'agit cependant d'un ancien sentier menant à la fois sur le Deffend et vers les prés du Mas d'Auge. Nous reconnaissons des anciennes calades.

Cette montée permet des vues sur la face ouest du village des Baux et son église blottie. Ce sont des vues que peu de gens connaissent.

Plus haut se trouvent des marques longitudinales qui ressemblent à de l'usure due aux nombreux passages, mais il semble qu'il s'agisse plutôt d'une forme d'érosion naturelle.

Ce passage nous sert cependant de repère. Peu après, il faut tourner à droite et rester sur la ligne de crête.

Il est inutile de chercher un point de vue à gauche, la garrigue est trop dense pour passer.

Il n'y a pas de balisage, mais le tracé est évident. Plus haut, on approche d'une barre rocheuse bien trop haute pour être facilement enjambée. On reconnaît une entaille artificielle et même des marches. Il manque cependant toute la partie basse.

Aujourd'hui, on y passe en montant sur quelques fers. Ce n'est pas bien difficile, mais tout à fait vertical sur quelques mètres.

Nous sommes sur un plateau après ce passage un peu aérien. Au croisement qui suit à droite.

Même pas 100 mètres plus loin encore à droite.

La flèche jaune indique que nous devrons ressortir de ce cul-de-sac par la suite, mais le détour vaut la peine pour la vue!

Nous longeons la barre rocheuse pour un autre point de vue idéal sur les Baux, cette fois-ci de l'ouest. On voit ici principalement le village construit après la démolition du château.

Nous voyons d'ici aussi les élévations du début du tour tout comme les antennes et l'Oppidum des Bringasses.

Il n'est pas possible de continuer le long de cette bande rocheuse, trop de ronces interdisent le passage. Nous devons revenir sur nos pas et prendre à droite au dernier croisement.

On reste sur la sente principale sans changer grandement de direction. Trois minutes plus tard, nous passons des murs en pierre sèche, mais on voit aussi des bases soigneusement taillées. Voilà encore un site historique sans explication. Il semble avoir servi d'étable un certain temps.

Nous revenons sur le chemin principal pour continuer en direction nord. Un chemin vient de la gauche, mais nous continuons tout droit.

Aux rochers de la photo et 80 mètres après le croisement se trouve à droite un passage entre les buissons peu marqué. Cette sente mène vers la Grotte des Fées que nous n'avons pas pu inspecter en 2023 par manque de frontales nécessaires pour l'exploration de ce boyaux long d'une soixantaine de mètres. Nous tentons d'y jeter un œil lors de notre prochain passage.

La route passe le dédale de rochers et continue vers le nord. On passe à gauche de la carrière encore active de Sarragan, des panneaux et des clôtures interdisent de descendre à droite. La route est en partie taillée dans la roche, mais la marche y est pénible lors de cette fin de tour.

La piste nous mène directement au Col de Sarragan. Nous devons passer la section taillée dans la roche et prendre la première route à gauche pour revenir au point de départ. Il y a aussi des chemins dans la forêt des deux côtés de la route, mais ce passage est court et il n'y a pas beaucoup de circulation ici.

Sources et informations supplémentaires

Ne partez pas sans de bonnes cartes topographiques: le tour se trouve sur la carte IGN "St-Martin-de-Crau, Les Baux-de-Provence & Les Alpilles", échelle 1:25000, 3043OT.

Si on ne veut pas s'encombrer de cartes en papier, il est aussi possible d'utiliser des applications cartographiques. C'est d'une part l'application Géoportail de l'IGN. Elle a cependant besoin d'un accès au réseau de données et c'est parfois difficile dans les gorges ou les lieux reculés.

En alternative, on peut utiliser des applications stockant les données sur le portable directement. Elles ne sont en général pas gratuites, mais ne coûtent pas grand chose. Nous utilisons principalement OSMAnd. Il est possible d'y joindre des courbes de niveau, l'ombrage du relief, les balisages et d'autres. Il faut beaucoup de place pour stocker ces données sur le portable.

Bien sûr, il faut aussi avoir accès aux satellites pour le signal GPS pour toute application. Dans certaines gorges, ce n'est pas le cas. Il ne faut donc pas se fier à la position affichée, mais lire la carte sur le portable comme on la lirait sur le papier. La plupart des applications sont disponibles pour Android et iPhone. Les applications permettent en général d'enregistrer la trace parcourue et aussi d'afficher les fichiers GPS proposés avec chacune de nos randonnées.

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