Introduction

Il est possible de parcourir toute la côte de la Presqu'île de Saint-Tropez sur le sentier du littoral et c'est une très belle partie de Côte d'Azur. Cependant, y faire des tours qui reviennent le même jour au point de départ est autrement plus difficile car la grande majorité des terrains privés entre la côte et la crête interdisent tout passage. Nous sommes heureux de pouvoir présenter une telle randonnée sur le cap central de la presqu'île. Nous partons de la Plage de l'Escalet, avançons au Cap Camarat et montons au Phare de Camarat que peu de gens rejoignent à pied. Le retour se fera par le vallon sauvage de la Quessine.

Il n'y a plus de plages sur cette partie de la côte et pour cette raison, on y rencontrera peu de personnes, même en haute saison. Nous avons longtemps la vue sur la Baie de Bonporteau entre le Cap Camarat et le Cap Taillat. En passant sur la crête, nous aurons aussi des vues splendides sur la Plage de Pampelonne.

Les faits

10,5 km distance totale

4 h 45 min durée de marche

350 m dénivelé totalisé

orientation moyenne

balisage 65% du tracé

60% sentiers faciles

15% sentiers peu reconnaissables

10% petites routes calmes goudronnées

5% routes agricoles

5% escaliers

dangers chaleur en été, pas d'eau sur le chemin

enfants pas trop jeunes car grande distance

utile équipement pique-nique, maillots de bain

indispensable chaussures de marche, équipement rando et eau

Coordonnées GPS WGS84 des points de départ et d'arrivée 43.18734,6.642419

Téléchargements

Transports en commun

Le départ et l'arrivée sont difficilement joignables en transports en commun.

Il n'y a pas de service de transport public régulier. En été seulement, la navette de la ligne 875 dessert les plages entre la gare routière de St. Tropez et Ramatuelle. Cette ligne est détaillée sous Zou!. Notre arrêt est L'Escalet, mais il s'agit de la colline de l'Escalet, c'est en haut de la route qui descend vers la plage. Il faut rajouter 250 mètres en distance et 65 mètres en dénivelé, à mi-hauteur, un lacet de la route peut être coupé à pied.

Accès en voiture

La Plage de l'Escalet se trouve au sud-est de la Presqu'île de Saint Tropez. L'accès le plus rapide de la plupart des directions, y compris Hyères par Cogolin, est par le grand rond-point de la Foux. C'est le grand carrefour entre les routes de St.-Tropez à Cogolin et de Ste. Maxime à Cavalaire. On prend d'abord la direction de Saint-Tropez. Au grand rond-point oblong suivant (une pépinière se trouve au centre), nous prenons la route vers Ramatuelle. On passe entre les champs de vignes. Au premier rond-point sous le village, on choisit la direction des Plages à gauche. Après la descente et après un virage prononcé à gauche, un sens unique (panneau vers l'Escalet) permet de prendre un raccourci légal. Au stop à droite sur la D93 et au prochain croisement de routes, prendre à gauche vers l'Escalet. On monte vers un col et de l'autre côté, la route descend en virages serrés jusqu'à la plage. Le parking central se trouve juste à droite.

En venant du Lavandou et de Cavalaire, on passe Cavalaire et une grande plaine pour arriver au rond-point de la Plage du Débarquement où nous tournons vers Gigaro. On monte et au rond-point suivant on prend à gauche vers Ramatuelle. Au croisement suivant à droite toujours en direction de Ramatuelle. On monte alors par d'innombrables virages au Col de Collebasse. De l'autre côté, on descend sur une route toujours aussi étroite. Dès que nous arrivons dans la plaine, nous repérons le panneau vers l'Escalet. On avance vers l'est, on passe un col et on descend par des virages très pentus vers la Baie de l'Escalet. Le parking est à droite.

Parkings utiles

En descendant vers la Plage de l'Escalet, il y a un parking avec limitation de hauteur directement à droite. Il est payant en été. Le long de la route en bord de mer se trouvent des places délimités qui restent gratuits toute l'année. En saison et par tout autre week-end, il peut être difficile de trouver une place ici. Les randonneurs arrivant tôt ne devraient pas avoir de problèmes cependant.

Conseils

À l'Escalet, une buvette a ouvert en été et les beaux week-ends durant le reste de l'année.

Il n'y a pas d'eau potable ni d'autres moyens d'approvisionnement le long du chemin. Le soleil et le vent peuvent sérieusement assécher la gorge, il faut prendre assez d'eau avec.

En 2017, un feu de forêt a eu lieu dans le vallon de la Quessine par lequel nous descendrons vers la mer. Il a vite été contenu par les pompiers, mais cela n'aide pas pour l'orientation dans cette vaste zone laissée sinon à l'état naturel. En plus des ronces, il a y donc des troncs d'arbres calcinés en travers du chemin. Fin 2019, on pouvait cependant bien passer.

Toute la région est une zone à fort risque d'incendie de forêt. En période estivale, mais aussi en dehors de celle-ci par sécheresse ou vents forts, l'accès aux massifs forestiers est réglementé. Ainsi des routes peuvent être interdites à la circulation et/ou des sentiers interdits aux randonneurs. Information actuelles: Carte d'accès aux massifs forestiers du Var. La carte montre les couleurs vert, jaune, orange et rouge qui correspondent à des niveaux de danger.

Les sections

1. L'Escalet - Cap Camarat: le sentier du littoral classique avec escaliers, parties simples et parties rocheuses
2. Cap Camarat - Phare - Quessine: une rude montée, des parties sur route et des chemins embroussaillés, mais des belles vues au loin
3. La Quessine - l'Escalet: retour par une partie du sentier du littoral de l'aller

Section 1: L'Escalet - Cap Camarat

➙ 4,6 km ... 2 h 45 min ➚ 160 m ➘ 160 m ↝ facile

50% sentiers faciles, balisage rare

<5% escaliers, balisage rare

5% sentiers faciles, balisage rare

<5% escaliers, balisage rare

40% sentiers faciles, balisage rare

Nous descendons directement du parking vers la mer et nous tournons devant les cabanes à gauche. Un chemin mène vers le petit port de pêche. On passe devant les garages à bateau et au dernier commence le chemin en bord de mer sur les rochers.

En passant le cap peu prononcé au nord de l'Escalet, nous voyons presque jusqu'au Cap Camarat et nous voyons plus haut le Phare de Camarat. Cette vue donne le ton: il reste du chemin à parcourir!

Tant que nous passons sous des maisons, il y a plusieurs chemins qui montent à gauche vers le haut. Ils sont tous à ignorer, de plus ils n'aboutissent que dans propriétés privées.

Bien qu'il y ait ici, comme souvent, des villas dont les terrains avancent fort loin vers la mer, on ne marche pas le long d'un grillage moche quelconque. La plupart du temps ce sont des murets de pierres ou comme sur la photo des clôtures faites de bois flotté. C'est un point vraiment positif.

La roche de la côte rappelle fort ceux de Bretagne ou de Sardaigne. Elle est composé de très grands grains de quartz offrant une très bonne adhésion. Cela n'empêche pas de trouver en hiver des parties glissantes dans les croisements de ruisseaux débouchant dans la mer en basse saison.

Toujours sous les constructions de lotissements du Pébriet, nous arrivons dans une zone rocheuse libre plus large. Devant en mer se trouve l'écueil du Rocher Escudelier. Un peu à l'écart du chemin est positioné un rocher avec deux plaques en marbre.

On y commémore la Résistance du maquis des Maures qui a entretenu ici à partir de 1943 des contacts avec l'Afrique du nord française par sous-marins. La plaque de droite évoque une évasion par le même procédé.

Nous continuons à cheminer sur cette côte de granite et sous des villas qui s'éloignent de plus en plus du rivage. Le soleil hivernal bas accentue les formes bizarres des rochers.

Le sentier du littoral tourne dans une crique et celle-ci est remplie d'anciens abris de bateau dont certains sont encore utilisés. Il s'agit de la Sèche de Gassin. Sèche signifie mise au sec. Ces abris n'ont aucun accès routier, historiquement on descendait ici vraiment de la colline à pied. Il est cependant assez difficile à croire, que ce sont les habitants de Gassin qui venait ici pour sortir en pêche.

Avant de descendre dans la crique, on peut voir devant sur la crête le grand Château de Volterra. Il a été construit au début du 20e siècle avec des rochers provenant du Cap du Dramont dans l'Esterel.

Après ce petit port-abri, nous avançons enfin vers une zone naturelle sans maisons. Nous passons dans le secteur moins rocheux et moins pentu du bas de la Quessine. Au retour, nous descendrons de la gauche. L'œil connaisseur reconnaîtra qu'un feu de forêt est passé ici. Il n'a touché que ce vallon, mais les pins parasols manquent clairement.

Par ici descendent aussi quelques ruisseaux vers la mer. Hors saison, ils forment souvent des parties boueuses sur le sentier.

Au pied de cette zone se situe une étroite plage de galets, en mer il y a cependant aussi des rochers à peu de profondeur.

Après ce passage paisible, nous remontons sur une côte rocheuse. On voit une dernière fois le Château de Volterra en haut.

Le chemin dévie vers le haut dans les passages trop pentus ou avec de la roche trop cassante.

Après le croisement d'un vallon humide et verdoyant, le chemin remonte et nous nous retrouvons pour une centaine de mètres sur une piste forestière plate. Avant qu'elle remonte, on nous signife de descendre vers la droite.

Cette descente est rapide, nous marchons sur un ancien escalier monumental. Il devait faire partie du Château de Volterra. Aujourd'hui nous contournons ainsi le lotissement de vacances du Merlier. Nous passerons par la suite sous ces maisonnettes au style très dépassé. Les constructions sont caractérisées par leur esthétique dite brutaliste. Ils datent de 1965.

En bas de l'escalier, nous tourons vite à gauche avant un abri de bateau. Pour quelques minutes, le sentier est ici classique, même si nous passons très près de certaines maisons. On nous fait cheminer en partie sur des terrasses aménagés à des fins qui ne sont pas très claires.

Le balisage sous le lotissement est bon. De manière répété, on monte un peu et on est ensuite amené à descendre vers la droite.

Le sentier descend et nous passons sur des chemins et des terrasses bétonnés en bord de mer. On arrive dans une plus grande crique que le chemin quitte par l'arrière.

Notre sentier remonte pour quelques moments dans un milieu naturel, mais nous passons vite entre quelques vieux murets. Après autre un passage naturel, nous voyons devant les dernières maisons du Merlier. Nous nous en rapprochons une dernière fois.

Cependant, le dernier passage sous les maisons est en mauvais état car le sentier est en train de glisser fin 2019. On reconnaît l'endroit à une installation en face qui ressemble à une petite station d'épuration (il s'agit d'une station de pompage des eaux usées). Si ce passage est trop détérioré, on retourne aux derniers murets maçonnés auxquels nous étions passés et on prend l'escalier et le chemin dallé de plaques schiste (au mépris d'éventuelles interdictions). Il rejoint le sentier du littoral après une trentaine de mètres en passant directement au pied des maisons.

Après la station de pompage, on remonte par quelques marches formés de pierres pour passer au-dessus de la pompe. Nous nous retrouvons enfin dans un milieu plus naturel.

Nous continuons d'avancer vers le Cap Camarat. Le sentier reste en hauteur et en partie en forêt. Aux pointes, on voit mieux vers l'avant.

Nous ignorons tous les chemins qui montent du sentier du littoral car ils aboutissent dans des propriétés privées. Ceux qui mènent vers le bas descendent à des croques rocheuses.

Un des seuls repères sur cette côte est le double abri de bateau au-dessus lequel nous passons. On le voit un peu mieux en passant et en regardant en arrière.

En avançant, nous passons la Pointe Moussure. Le chemin passe un peu en hauteur et ici il est plus étroit qu'ailleurs. L'angle de la côte ne nous permet pas encore de voir loin devant, mais après quelques minutes, nous voyons enfin le Rocher des Portes à l'avant du Cap Camarat. D'autres écueils jonchent cette côte.

Au centre de cette dernière baie rocheuse se trouve une baraque ayant apparemment servi de station de pompage.

Il ne reste que quelques minutes pour rejoindre le cap, ce passage comporte aussi une remontée inopinée.

Le Cap Camarat est une avancée rocheuse assez plate qui se prête bien à faire une pause. Devant, inaccessible pour nous, prône le Rocher des Portes. C'est une véritable île aux oiseaux. Nous ne voyons rien du phare, il faudra monter en haut de la crête pour l'admirer.

Section 2: Cap Camarat - Phare - Quessine

➙ 4,5 km ... 1 h 30 min ➚ 170 m ➘ 175 m ↝ moyenne

5% escaliers, balisage rare

10% sentiers faciles, balisage rare

15% petites routes calmes goudronnées, sans balisage

5% sentiers peu reconnaissables, sans balisage

<5% petites routes calmes goudronnées, sans balisage

<5% sentiers peu reconnaissables, sans balisage

10% petites routes calmes goudronnées, sans balisage

15% routes agricoles, sans balisage

35% sentiers peu reconnaissables, sans balisage

Après la pause sur le large cap, nous remontons au chemin et il monte tout de suite le long de la crête car la face nord du cap est pentue et escarpée.

Ce sentier reste constamment sur la crête ou un peu au-dessous sur la face nord. Dans les passages pentus, des marches sont installées. Nous longeons une vieille clôture et le sentier balisé semble barré par un pin couché. Il faut passer au-dessous ou au-dessus, c'est au choix. Ici, on préfère préserver les arbres même s'ils sont en travers du chemin.

Dans cette montée se trouve le croisement où le sentier du littoral part vers la droite en direction de la Bonne Terrasse et de Pampelonne. Nous continuons cependant de monter inlassablement.

On voit un peu vers le nord à partir du chemin: devant, nous avons le versant nord du Cap Camarat. Il est ponctué de rochers isolés qui dépassent de la forêt méditerranéenne. La masse plate au moyen plan est le Cap de Saint-Tropez, il est beaucoup plus bas que les caps plus au sud.

Nous sommes replongés dans la forêt et nous continuons de monter. Entre les arbres, on peut enfin voir la lanterne du Phare de Camarat.

Bien que le phare soit un but important, nous restons dans la direction du chemin montant qui mène ici vers l'ouest. Après 50 mètres, nous arrivons sur un belvédère naturel idéalement placé. C'est un véritable balcon au-dessus de Papelonne.

Nous retournons donc devant le phare. Il a été bâti entre 1829 et 1832 à la pointe centrale de la Presqu'île de Saint-Tropez. Il a une tour carrée de 25 m de haut en maçonnerie lisse et il s'élève ainsi à 130 m au-dessus du niveau de la mer. C'est le deuxième phare de France par la hauteur de sa source lumineuse. Sa portée est de 48 km. Le phare est automatisé et contrôlé à distance par la station de Porquerolles.

Le phare est pourtant gardienné, mais ne se visite plus pour des raisons de sécurité. Il est certains que l'on aurait une merveilleuse vue à 360 degrés du haut de la tour, mais cette randonnée est justement agencé pour voir du cap dans toutes les directions.

Nous avons devant nous un peu plus d'un kilomètre le long de routes goudronnées. Cette portion est entrecoupe de deux passages dans le maquis format des raccourcis. Nous partons simplement avec le phare dans notre dos en direction ouest. La route reste pendant 400 mètres sur la crête plate. Sur notre gauche, des routes partent dans le versant sud vers des villas éparses, tous ces passages sont interdits. On ne voit pas grand-chose vers la droite car les arbres gênent. Restons à gauche de la route.

Après environ 10 minutes, nous passons à côté de deux accès à villas très rapprochés sur la gauche et il en suit un troisième fermé par un portail vert et affichant les noms La Salamandre et La Tarzane. Nous continuons cependant le long de la route et juste quand la route redevient droite et près du deuxième poteau téléphonique, nous pouvons monter sur le talus comme l'indique la flèche rouge sur la photo.

Nous coupons ainsi une boucle de la route sur un sentier peu visible. Au début, nous avons sur notre gauche un grillage.

Nous retombons sur la route dans un autre virage à droite. Et un peu comme avant, nous remontons vers la gauche près du deuxième poteau téléphonique. Ici, la sente est mieux visible.

En haut, nous tombons sur une autre route, c'est celle qui mène au lotissement du Merlier que nous avons croisé en bord de mer. Nous prenons à droite.

Cette route est dégagée sur la droite. On peut alors voir la Plage de Pampelonne dans toute sa longueur.

La route passe pour un court instant dans une forêt sombre et lorsque nous revoyons le ciel, nous contournons une maison avec la route. Juste après, nous prenons à gauche sur la Piste de la Pommière.

Cette piste en terre est un accès à des grands champs de vignes près du Château de Volterra.

La piste monte en pente douce et après les vignes, elle repasse dans une forêt débroussaillée. Nous arrivons dans un col croisé par une route goudronnée, le Chemin de la Pommière.

En croisant la route, on repère en face une autre piste forestière qui passe à droite de quelques maisons. Nous nous y engageons. C'est notre descente en longs lacets dans le Vallon de la Quessine. Dans le premier virage, la vue est un peu plus dégagée et nous voyons la mer au loin. Le chemin tourne cependant vers la droite et passe sous un maison.

Cette ancienne piste forestière n'est plus reconnaissable comme telle. Il reste un chemin qui se faufile entre les buissons reprenant possession du terrain. Bien que la pente du terrain ne soit pas trop forte, il est impossible de couper de manière verticale vers le bas, les ronces interdisent tout passage si on n'appartient pas de la catégorie sangliers.

Après un virage à droite, nous passons dans une zone un peu dégagée, ici est passé un feu dont nous croiseront les traces encore plus bas. L'ancienne piste entame alors un long virage vers la gauche. Fin 2019, des arbres était tombés ici et le passage idéal n'est pas bien reconnaissable. La pente et le tracé par virages larges ne change pas, cela peut aider à trouver le tracé. Les fichiers GPX et KML indiquent précisément le chemin sur lequel on devrait rester ou revenir après un détour autour de broussailles ou d'arbres tombés.

Après ce long virage suit un autre vers la gauche et un beaucoup plus serré vers la droite. En bas, il y a une bifucation, mais nous continuons tout droit. Après quelques minutes, on repasse de la zone brûlé sous des pins préservés. Après, nous pouvons descendre à gauche et couper un lacet de la piste. En bas, nous prenons à gauche.

Quelques minutes plus tard, nous tombons sur une autre bifucation, nous prenons à droite. Un petit cairn marque cet endroit

Après le virage à gauche suivant, le tracé est théoriquement tout droit vers la mer, le terrain est beaucoup plus plat ici. Or, nous sommes ici dans une zone du feu de 2017. Le tracé d'origine est barré par plusieurs arbres tombés et il y a plusieurs sentes pour les contourner. Les fichiers GPX et KML continuent d'indiquer le chemin d'origine.

En approchant la mer, la situation des arbres tombés et imbriqués empire, mais avec le temps, ces bois pourriront et le passage sera de nouveau plus aisé. Les photos des arbres calcinés datent de décembre 2019.

Tout en bas, nous retrouvons le chemin de l'aller. Nous prenons bien sûr à droite pour retourner à l'Escalet.

Section 3: La Quessine - l'Escalet

➙ 1,4 km ... 30 min ➚ 20 m ➘ 15 m ↝ facile

100% sentiers faciles, balisage rare

La lumière aura changé au retour, en hiver le soleil sera bas. Nous sommes à quelques minutes de l'Escalet et donc retour au point de départ.

En hiver, il ne faut pas partir trop tard car on risque de renter dans le noir.

Sources et informations supplémentaires

Ne partez pas sans de bonnes cartes topographiques: le tour se trouve sur la carte IGN "Saint-Tropez, Sainte-Maxime, Massif des Maures", échelle 1:25000, 3545OT.

Si on ne veut pas s'encombrer de cartes en papier, il est aussi possible d'utiliser des applications cartographiques. C'est d'une part l'application Géoportail de l'IGN. Elle a cependant besoin d'un accès au réseau de données et c'est parfois difficile dans les gorges ou les lieux reculés.

En alternative, on peut utiliser des applications stockant les données sur le portable directement. Elles ne sont en général pas gratuites, mais ne coûtent pas grand chose. Nous utilisons principalement OSMAnd. Il est possible d'y joindre des courbes de niveau, l'ombrage du relief, les balisages et d'autres. Il faut beaucoup de place pour stocker ces données sur le portable.

Bien sûr, il faut aussi avoir accès aux satellites pour le signal GPS pour toute application. Dans certaines gorges, ce n'est pas le cas. Il ne faut donc pas se fier à la position affichée, mais lire la carte sur le portable comme on la lirait sur le papier. La plupart des applications sont disponibles pour Android et iPhone. Les applications permettent en général d'enregistrer la trace parcourue et aussi d'afficher les fichiers GPS proposés avec chacune de nos randonnées.

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